"Quand un seul être vous manque, tout est dépeuplé." Victor HUGO
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Sujet: "Quand un seul être vous manque, tout est dépeuplé." Victor HUGO Dim 22 Juin - 1:00
Mirage
Il aimait la mort, elle aimait la vie. Il vivait pour elle, elle est morte pour lui. William Shakespear
Je regarde le ciel, assis dans l'herbe verte et grasse. Une brise se lève. L'herbe ploie, sans opposer de résistance à cette force incontrôlable. Je cligne des paupières avant de lâcher un soupir à fendre le cœur. Mon dos s'affaisse. Mon regard redescend sur terre, mais pas mes pensées. Hantées d'ombres malveillantes, ne cherchant que ma destruction. Je caresse les brins verts et fins en face de moi, le regard vide, le visage inexpressif. Qu'est-ce que je fais encore là ? Je songe à me lever pendant quelques instants, avant de réaliser que je ne ferai que me trainer un peu plus loin. Je m'adosse contre le tronc d'arbre qui m'abrite du soleil. Que dois-je faire ? Comment en suis-je arrivé là ?
Je ne l'avais pas revue depuis fort longtemps... Avant ma mort je crois bien. Je ne peux pas vraiment dire qu'elle me manquait, car je ne pensais, à ce moment là, que rarement à elle, par occasions hasardeuses. J'avais de bons souvenirs comme des mauvais. Je dois avouer, que je ne savais pas encore ce qu'elle représentait à mes yeux. La voir, faisait battre mon cœur comme jamais il n'avait accéléré. Il me suffisait de la regarder pour être heureux. C'était juste profiter du moment présent, comme avant, sans penser au futur. Ça a toujours été comme ça avec elle. Elle était mon opposée. Je ne parvenais pas souvent à comprendre ce qui la motivait et je m'y faisais avec le temps. J'ai accepté cette cruelle différence. Je crois que nous ne nous sommes revus, au moment où je me suis décidé à éclaircir ce fouillis qu'elle avait créé dans mon esprit. Il fallait que je la classe dans une catégorie, que je revois clairement où nous en étions... Mais j'ai encore reculé l'inévitable...
Mes pieds avancent, sans réelle conviction, sans réel but. Le temps est superbe. Pourtant, le soleil me brûle les yeux. Les oiseaux font trop de bruit. Les fleurs sont trop colorées et leur parfum douceâtre me donne mal au crâne. De ma vie, je n'ai jamais ressenti une telle sensation de vide. Même quand mon ami s'en est allé... Du moins, à ce moment là, il me restait encore un objectif à accomplir qui me permettait de tenir debout. Qui me permettait de ne pas me laisser aller dans les bras de Morphée pour toujours... Actuellement, j'ai déjà trépassé. Pourtant, je veux mourir encore. Je préfère faire face aux Bipèdes et à leurs tortures physiques, plutôt que d'être contraint d'errer comme une pauvre âme damnée.
Mon cœur est fendu. Détruit. Inexistant. Ma gorge se serre. Je retiens quelques larmes non sans mal. Je m'arrête, pose ma main sur un rocher pour reprendre quelques forces, qui me manquent cruellement. J'inspire profondément, et continue ma route, vers ce lieu inconnu où je souhaite m'exiler.
Une vague de nostalgie remonte en moi, quand j'aperçois au loin, les ruines de la ferme abandonnée. Un sourire meurtrit se dessine alors sur mon visage. C'est à ce moment là que je comprend l'origine de cette maladie qui me ronge les entrailles depuis bien longtemps. C'est quand sa silhouette, pure création de mon esprit, se dessine dans l'horizon que je saisis... Quelques mots s'échappent de ma bouche :
" Je... Je me sens... tellement stupide ! Stupide de n'avoir jamais compris... "
Je serre les poings. Je dois taire ce cri qui veut s'échapper. Ce secret doit rester enfoui. Je ne veux plus être faible que je ne le suis déjà. La colère me gagne. Furieuse. Violente. Elle déforme les traits de mon visage. Je tend la main vers ce lieu qui m'est tellement cher. D'un mouvement soudain du bras, j'use de mon pouvoir. La terre tremble. Les ruines se soulèvent lentement tandis que je suis extrêmement concentré. Je détruirai tout, les souvenirs, l'espoir... les sentiments.
" Qu'il en soit ainsi. Je disparaitrai aussi s'il le faut. En même temps que tout le reste. "
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Dernière édition par Mirage le Mar 12 Aoû - 19:41, édité 1 fois
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Sujet: Re: "Quand un seul être vous manque, tout est dépeuplé." Victor HUGO Mar 24 Juin - 3:09
"Quand un seul être vous
manque, tout est
dépeuplé."
Une mauvaise passe. Je suis tout simplement dans une mauvaise passe. Ça va passer. Ça finit toujours par aller mieux... Mais pas cette fois-là. Il faut que je me rende à l'évidence... Quelque chose me manque. Je me sens seule. Peut-être perdue. Je n'ai plus personne avec qui partager mon existence, ma conscience, ma vie... Je ne m'amuse plus en procurant des cauchemars insupportables aux autres Pokemons. Je n'en ai plus envie. Je n'en vois plus l'utilité. Je ne possède plus aucun but pouvant expliquer ma présence sur cette terre. C'est ça. C'est ce qu'il me manque. Une personne, un but, un foyer. Mon coeur saigne. Je veux agir ; avant qu'il ne soit définitivement trop tard. Je ne peux pas rester comme ça. C'est certain.
Ils se cherchent et se fuient mutuellement depuis toujours... Avant de finir par se rejoindre ; comprenant qu'ils sont indispensables l'un pour l'autre.
Il est le seul à être encore en mesure de me comprendre. Il le souhaite. Il a essayé de me percer à jour. Il y a encore peu. Comme l'imbécile que je suis, j'ai refusé de le voir. Je ne risque pas d'être surprise si j'apprends qu'il n'a plus envie d'entendre parler de moi. Je sais que ça ferait mal ; dans la poitrine, mais je peux le concevoir. Je n'ai de cesse de penser à lui. Chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque seconde de ma pitoyable existence, je pense à cette personne. Il est là, quelque part. J'en ai assez de tout ça. Je ne veux plus jouer. Les compteurs. Remettons-les à zéro. Détruisons-les. Bannissons-les à jamais de notre vie. Je suis prête. Prête à assumer mes responsabilités. Je ne demande que ça.
Quelle est cette langueur qui pénètre ton coeur ?
J'avance sans savoir où je vais. Je suis censée faire peur mais aussi guider les autres pourtant, à l'heure actuelle, c'est bien moi qui ai besoin de quelqu'un pour me dire où aller. Mais qui s'intéresse à une âme esseulée comme la mienne ? Personne. Alors je progresse à l'instinct ; n'ayant guère d'autres options. Malgré le soleil qui est chaud, ce sont des sueurs froides que je ressens. Ces dernières s'intensifient davantage lorsque je saisis où mes pas me mènent. Je suis devant... Juste là se dresse la ferme abandonnée. Je suis littéralement revenue en arrière. Une seconde chance. On nous offre probablement une seconde chance. Sans aucun doute la dernière. L'échec n'est plus une option.
Je prends alors mon courage à deux mains et pénètre à nouveau dans l'édifice. Je n'espère qu'une seule chose. Qu'il soit présent. Que le même événement se soit produit pour lui. Sincèrement. Je veux enterrer le passé et regarder l'horizon s'étendant devant mes yeux et avancer... En sa compagnie. Lui et personne d'autre. Lui qui connaît ma souffrance.
Il est là. Je m'avance sans émettre le moindre bruit ou son. Avancer. Encore et toujours. Ne plus se retourner. Imaginer un avenir lumineux malgré mes ténèbres. Je commence à croire que c'est faisable.
Deux êtres. Deux caractères diamétralement opposés et pourtant...
- ... Unis dans la vie comme dans la mort ; à jamais.
Aucun de nous deux ne va disparaître. Il est temps de tout mettre au clair ; de jouer la carte de l'honnêteté.
- Mirage...
Un nom. Un souffle. Un murmure.
Je suis certaine de moi désormais. À ce sujet, plus aucun doute n'habite mon esprit. L'autre est parti ; m'abandonnant sans rien dire... Me permettant ainsi de trancher. De faire mon choix sans craindre des quelconques représailles.
- Cessons ce jeu puéril et inutile. Il dure depuis bien trop longtemps déjà. Parlons-nous sans peur. Le temps des doléances et des aveux est arrivé. Laisse-moi commencer... Te montrer ainsi ce que je veux dire. Je... Je n'ai jamais souhaité te faire subir tout ça. Je n'ai pas d'excuses pour mes actes passés. Crois-moi quand je te dis que j'ai beaucoup de respect pour toi. Je te dois la vérité... Je veux me faire pardonner à tes yeux mais je comprendrai que tu ne veuilles pas. Mais... Retiens bien ceci : on ne peut changer notre passé mais nous pouvons choisir notre futur.
Ses yeux se perdent dans les siens. Ses actions proches dépendent de sa réponse, elle le sait.
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Sujet: Re: "Quand un seul être vous manque, tout est dépeuplé." Victor HUGO Mar 24 Juin - 15:33
Mirage
Voilà bien longtemps que je t'attend... L'incendie que tu as laissé dans mon coeur, n'est rien de plus qu'une pitoyable flammèche à l'heure qu'il est.
Je sursaute, pris au dépourvu. Nos yeux se croisent. Son regard fait chavirer mon cœur, comme à chaque fois qu'il croise le mien. J'ai envie de me laisser conquérir par ces yeux si doux, si froids et à la fois si forts. Pendant quelques secondes, mon esprit se vide. Elle devient, la seule cible de mes pensées, de mes espoirs, de mes déceptions, de mes défaites et de mes victoires... Elle est ce tout, qui remplit mon rien. Sa voix, résonnant dans le paysage paisible, me ramène à la réalité. Ses phrases ressemblent davantage à une mélodie, qu'à des mots :
" Cessons ce jeu puéril et inutile. Il dure depuis bien trop longtemps déjà. Parlons-nous sans peur. Le temps des doléances et des aveux est arrivé. Laisse-moi commencer... Te montrer ainsi ce que je veux dire. Je... Je n'ai jamais souhaité te faire subir tout ça. Je n'ai pas d'excuses pour mes actes passés. Crois-moi quand je te dis que j'ai beaucoup de respect pour toi. Je te dois la vérité... Je veux me faire pardonner à tes yeux mais je comprendrai que tu ne veuilles pas. Mais... Retiens bien ceci : on ne peut changer notre passé mais nous pouvons choisir notre futur. "
Mon cœur affolé, s'emporte plus encore. Il bat si fort, que j'ai la sensation que le monde entier peut l'entendre. Nos yeux ne se quittent pas. Pourtant, ce n'est pas l'envie de regarder le sol ou de fixer le ciel qui me manque. Bien au contraire... Pourtant, je ne cille pas. Parce que j'ai peur qu'une fois que j'aurai tourné la tête, elle ne disparaisse. Qu'elle ne s'envole vers un endroit que je ne pourrais atteindre. J'entends ses mots. Mais je n'ai pas l'impression de les comprendre. Je ferme les paupières quelques instants. Je suis parti dans l'objectif de tout enterrer. De tout oublier. De tout rejeter. De me laisser aller à la décadence la plus totale... Pourtant, un ange tombe du ciel, comme pour m'interrompre dans mes projets. Dois-je prendre cela comme un signe ? Un hasard ? Le début de quelque chose de nouveau ? Ou la fin, de nos deux êtres ? Mon cœur n'hésite pas un seul instant, son choix est prit. Même si elle et moi ne restons que des amis, c'est la voie qu'il choisit. Ma raison n'est pas en accord avec mes sentiments... Elle m'incite à faire le contraire, en m'avançant des arguments convaincants.
" Enchanteresses sont tes paroles... "
Je rouvre les yeux, encore indécis. Déchiré entre deux possibilités. Je ne veux pas la décevoir, jamais, plus jamais ! Mais je ne veux pas non plus me laisser avoir une fois de plus...
" Qu'attends-tu de moi ? "
Je décide de tenter ma chance, pour voir, pour espérer encore une dernière fois... Un sourire blessé se dessine sur mon visage :
" Tu sais, Aile... Un jour mon meilleur ami est mort... Je n'ai vécu, que pour réaliser son rêve, sans m'occuper des miens. " Je déglutis. " Ensuite, j'ai t'ai rencontrée... " Ricanement nerveux. " Tu étais si belle ! Tu l'es toujours, si ce n'est encore plus... A partir de ce jour, je me suis menti à moi-même en assurant que je vivais pour mon ami ! C'est mon premier et unique mensonge... Parce que, tu t'es saisie de mon cœur, avant de repartir sans me le rendre. J'ai commencé à vivre pour toi, dans l'espoir de te revoir, de te découvrir, de partager une histoire. Mais tu vois... Ça n'est jamais arrivé ! Comique n'est-ce pas... Alors, je ne sais pas de quel avenir tu veux parler, mais tu vois, j'ai attendu tellement longtemps que tu me regarde... Je ne sais pas si je suis toujours prêt aujourd'hui... "
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Sujet: Re: "Quand un seul être vous manque, tout est dépeuplé." Victor HUGO Mar 24 Juin - 20:23
"Quand un seul être vous
manque, tout est
dépeuplé."
Je n'ai fait qu'être franche, rien de plus. Je ne veux pas l'enchanter par mes mots ou quoique ce soit d'autre. Je veux simplement que tout soit clair entre nous. Le reste n'a guère plus d'importance. Je suis morte et mis à part Mirage, je n'ai plus personne à l'heure actuelle. Je n'ai plus rien à perdre. Je me suis préparée à toutes les réponses qu'il est capable de me donner. Quoiqu'il me dise, je n'aurai d'autre choix que d'accepter sa décision, de toute manière. Toutefois, au plus profond de mon âme, j'espère... Oui, j'ai encore la flamme de l'espoir. Celle qui me pousse à croire qu'il voudra bien repartir sur de meilleures bases. Avec moi. Je sais. J'ai parfaitement conscience que ce sont des pensées égoïstes mais à mon âge, on ne se refait pas. Je suis un Darkrai ; je ne suis pas le Pokémon avec l'âme la plus pure qui soit. Ce n'est pas un secret. Jamais je n'ai cherché à dissimuler cette partie de ma personnalité.
Jamais quelqu'un ne s'était autant intéressé à elle. Est-ce pour cela qu'elle s'accroche ? Sans nul doute.
Qu'est-ce que j'attends de lui... De l'affection, de l'attention, de la protection, de l'échange... Ca paraît classique et tellement banal mais ce sont des choses qui, désormais, me paraissent importantes. J'attends sa réponse avec une certaine crainte et une certaine appréhension. Il me parle. Je l'écoute attentivement. C'est le premier pas vers une meilleure relation. Ecouter les autres lorsqu'ils sont dans le besoin ; apprendre à les connaître pour ensuite les comprendre. Il avait perdu son meilleur ami. Moi je n'en avais jamais eu. Il vivait pour accomplir le rêve de ce dernier. Je vivais pour ma propre personne, le reste m'important peu.
Leur passé est un véritable fossé qui les sépare et les rapproche à la fois. Similaires et pourtant tellement différents.
Vint notre rencontre... Un souvenir si lointain et si proche. Je ne pourrai jamais oublier ce jour, cet instant. Nous avions sans doute ressentis les mêmes sentiments étranges mais malgré tout ça, nous avons, pour une raison que j'ignore encore à ce jour, refusé de l'admettre ; choisissant ainsi une relation plus que compliquée. Un mélange entre de la haine et de l'amour. Voilà mon impression. Cette analyse n'engage que moi et il est bien possible que je me fourvoie totalement.
Ses compliments me touchent. Je ne me suis jamais préparée à entendre de telles paroles. En fin de compte, il y a longtemps que nous aurions pu remédier à ça. Si seulement... Si seulement j'avais pu me rendre compte avant qu'il cherchait simplement à me connaître et à partager avec moi. Je m'y prends trop tard. Il me le fait clairement comprendre.
- Je n'ai pas les mots. Je suis tellement désolée pour tout ça. Je n'ai pas compris assez tôt ce que tu voulais et je m'en veux. Je m'y prends peut-être trop tard, comme tu le dis mais voilà, à présent, je m'offre à toi. Je suis prête à partager, à découvrir à tes côtés... Que mon cœur t'appartienne. Aujourd'hui, j'ai pris conscience que je voulais réellement marcher avec toi. C'est égoïste, je le sais très bien. Je comprendrai qu'après toute cette attente, tu aies perdu la flamme.
Voilà ce qu'elle attend de lui.
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Aile Brisée
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Sujet: Re: "Quand un seul être vous manque, tout est dépeuplé." Victor HUGO Mer 25 Juin - 3:11
Mirage
Tu serais réellement prête à te promettre à moi pour cette éternité qui nous tend les bras ?
" Je n'ai pas les mots. Je suis tellement désolée pour tout ça. Je n'ai pas compris assez tôt ce que tu voulais et je m'en veux. Je m'y prends peut-être trop tard, comme tu le dis mais voilà, à présent, je m'offre à toi. Je suis prête à partager, à découvrir à tes côtés... Que mon cœur t'appartienne. Aujourd'hui, j'ai pris conscience que je voulais réellement marcher avec toi. C'est égoïste, je le sais très bien. Je comprendrai qu'après toute cette attente, tu aies perdu la flamme. "
Ses mots m’atteignent en plein cœur. Comme personne ne l'avait jamais fait jusque là. Parce que j'ai vraiment envie d'y croire. C'est comme vouloir réaliser un rêve. On a beau partir dans toutes les directions, en s'égarant parfois, on abandonne jamais l’objectif principal, jusqu’à l'atteindre. Le mien est à portée de main. Il me tend les bras, et m'invite à l'accomplissement final. Une fois qu'il sera remplit, que va-t-il se passer ? Quelles sont les raisons qui vont nous faire vivre ? Pourquoi nous battrions-nous ? Ne serais-je pas déçu ? Arriverais-je à la satisfaire ? Un sourire qui se veut doux éclaire mon visage. " Comment peux-tu penser un seul instant, que la flamme que tu as allumée ait pu faiblir ? Je... t'aime, comme depuis le premier jour. Plus fort encore à chaque seconde. Ce n'est pas ça, que je refuse Aile. "
J'hésite. Dois-je lui parler de mes doutes ? Maintenant que je viens de mettre un mot clair et net sur tout ça ? Une sorte de peur remonte en moi. Et si je me leurre depuis le début ? Peut-être qu'elle n'est pas amoureuse de moi. Peut-être veut-elle simplement tirer un trait sur le passé ? Sur cette relation entre la furie et le calme total ? Ou alors éclaircir les choses ? Ma tête est emplie de doutes, d'incertitudes qui bousculent les fondations de mon esprit. Quoi penser ? Quoi savoir ? Quoi croire ? Je choisis de lui exposer ce qui me semble le plus important, ce qui me semble, être le cœur du problème :
" Toi et moi, nous sommes morts ! Nous avons de la chance de "vivre" une seconde chance. Mais il faut que tu saches, que de notre union, il n'en ressortira rien. Je n'ai rien de plus à t'offrir que ma compagnie. Tu te contenterais d'une vie de bohème ? Est-tu certaine que c'est ce que tu veux ? L'éternité, c'est extrêmement long... "
Je ne m'approche pas d'elle. Effrayé, inquiet... je ne saurais pas, de toute façon, quoi faire une fois à ses côtés. J'ai l'impression qu'elle ne se rend pas compte de tout ce que cela va impliquer. Je ne sais même pas si les membres du clan des Étoiles, ont droit de s'aimer par-delà le cycle naturel de la vie...
" Je crains tellement d'être déçu, ou de manquer à tes désirs... " ais-je chuchoté pour moi-même.
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Sujet: Re: "Quand un seul être vous manque, tout est dépeuplé." Victor HUGO Mer 2 Juil - 23:41
"Quand un seul être vous
manque, tout est
dépeuplé."
Et les mots vinrent me frapper sans prévenir. Plus forts que tout le reste. Ces mots que je n’avais jamais entendus. Ces mots que j’avais pourtant tellement attendus. Les voilà enfin. Ils étaient là ; gravés au plus profond de mon esprit. Jamais, ô grand jamais, je ne pourrai oublier ce qu’il vient de me dire à cet instant même. Etions-nous seulement dans la réalité pure et simple ? N’était-ce pas un rêve que mon esprit imaginait ? L’idée vint effleurer mon âme… Avant de repartir aussi soudainement. Je n’avais tout bonnement pas le droit de penser ça et puis au fond, je m’en fichais. Je vivais enfin cet instant que j’ai attendu depuis tellement longtemps. Depuis au moins une éternité. Enfin, nous osions avouer ce que nous avions toujours gardé si précieusement enfoui au fin fond de notre âme. Les sentiments. Ceux que nous éprouvions l’un pour l’autre. Nous n’avions plus peur. Lui comme moi. Nous étions prêts à aller de l’avant et à regarder l’horizon sous un jour nouveau.
« Je t’aime. »
Ces mots résonnent encore. Plus intenses à chaque seconde qui passe. Il était fini le temps. Celui où nous nous cherchions sans arrêt en dissimulant nos véritables pensées. Celui où je préférais vivre dans la solitude la plus extrême plutôt que d’accepter ce que je ressentais pour lui. Pire. De lui avouer. Mais aujourd’hui, c’était tellement différent. Il n’y avait plus rien de pareil à autrefois. La plupart des gens disent que c’était mieux avant. Pas moi. Je préfère lever la tête et croire à un avenir meilleur. Et avancer… Encore et toujours. Dès à présent et pour l’éternité qu’il nous restait encore à purger.
- Je t’aime…
Une nouvelle ère s’annonce. Saisissez votre chance. Ce sera l’unique occasion.
- C’est un véritable brasier que tu as allumé en moi au premier regard, Mirage. J’ignore si tu t’en rends compte. Je n’ai que toi et je suis prête depuis longtemps à me dévouer corps et âme à ta seule et unique personne. Je n’osais simplement pas me l’avouer.
Plus aucun doute n’habitait mon esprit. J’étais certaine de ce que je voulais et je n’avais pas l’intention de faire une quelconque marche-arrière. Je veux aller jusqu’au bout. Ce n’est pas son cas. Alors je l’écoute… Comme il l’a fait en écoutant ce que j’avais à lui dire ; comme il a fait en acceptant de me reparler quand je suis à nouveau entrée. Comme il le fait depuis toujours. Nous sommes morts. Pourtant, je n’ai pas envie d’être affectée par ce fait irréversible. Nous avions une seconde chance. Notre vie était faite et nous n’avions plus rien à perdre. Mais pour moi, c’était aussi clair que de l’eau de roche. Nous avions tout à construire. Mort. Vivant. Ça n’a aucune espèce d’importance. Je comprenais ses doutes.
- Nous sommes morts, je le sais. Tu dis qu’il ne ressortira rien de cette union malgré notre « seconde » chance mais malgré tout, moi, j’ai envie d’y croire. A mes yeux, même dans la mort, nous avons tout à bâtir. Peu m’importe que selon tes dires, tu n’es que ta compagnie à m’offrir. Ce sera déjà quelque chose d’extrêmement important. A présent, n’importe quel type de vie à tes côtés me conviendrait. Je suis consciente de la longueur de l’éternité mais je suis aussi parfaitement sûre de ce que je souhaite. Je ne veux que toi. Le reste peu bien brûler en enfer… Je ne veux que toi.
Il s’approche. Je ne bouge pas. L’extrémité est très importante et a un rôle fondamental dans ce genre de relations compliquées. Il a peur. Mais je suis là pour le rassurer et pour le chouchouter autant qu’il le faut. Notre union est peut-être contre-nature mais je m’en fiche bien. Je m’approche à mon tour de lui ; tout en osant un geste doux et tendre dans sa direction. Le premier depuis que nous nous connaissons.
Le moment fatidique approche petit à petit. L’espoir finit toujours par payer… Toujours.
L’espoir et l’envie d’y croire.
- A nous de tout faire pour que ce sentiment ne s’empare d’aucun de nous deux… Je ferai tout pour te combler.
Encore un peu plus près et je finis contre lui. Que ce soit autorisé ou interdit, la bombe était lancée. Plus rien ne pourrait arrêter ces événements.
- Je t’aime.
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Aile Brisée
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Sujet: Re: "Quand un seul être vous manque, tout est dépeuplé." Victor HUGO Ven 18 Juil - 21:03
Aile Brisée - - - Mirage
<< Je t’aime >>
Un doux frisson me parcours. Quelque chose de doux et de sauvage. Une sensation, que jamais je n'avais connue auparavant. Deux simples mots, qui résumaient, une vie toute entière. Prononcés, par celle qui avait toujours eu le don pour me faire tourner la tête. Que dis-je ? A présent, nous sommes deux destinées liées. Plus de cavalier seul et solitaire, j'ai désormais quelqu'un avec qui je peux partager, ce que je n'ai jamais osé dévoiler. Cependant, il ne faut pas penser que je me sens à l'aise en cet instant. Bien au contraire ! J'ai les mains qui tremblent ! C'est une situation que je ne maitrise absolument pas, j'ai tellement peur de tout rater. De la voir éclater de rire si je tombe, de m'imaginer honteux à terre... Mais je dois dramatiser un peu.
<< C’est un véritable brasier que tu as allumé en moi au premier regard, Mirage. J’ignore si tu t’en rends compte. Je n’ai que toi et je suis prête depuis longtemps à me dévouer corps et âme à ta seule et unique personne. Je n’osais simplement pas me l’avouer. >>
Mon regard, encore une fois, plonge dans le sien. Entend-t-elle mon coeur comblé de joie, qui ne demande qu'à l'étreindre de toutes mes forces ? Mais je ne puis oser, pas encore, il n'est pas temps... Maintenant que nous sommes compagnons d'infortunes comme de songes idylliques, nous avons devant-nous, l'éternité. Superbe et effrayante, prometteuse et enchanteresse... J'ai toujours rêvé de cela, et voilà, que je l'obtiens.
<< Nous sommes morts, je le sais. Tu dis qu’il ne ressortira rien de cette union malgré notre « seconde » chance mais malgré tout, moi, j’ai envie d’y croire. A mes yeux, même dans la mort, nous avons tout à bâtir. Peu m’importe que selon tes dires, tu n’es que ta compagnie à m’offrir. Ce sera déjà quelque chose d’extrêmement important. A présent, n’importe quel type de vie à tes côtés me conviendrait. Je suis consciente de la longueur de l’éternité mais je suis aussi parfaitement sûre de ce que je souhaite. Je ne veux que toi. Le reste peu bien brûler en enfer… Je ne veux que toi. >>
<< A nous de tout faire pour que ce sentiment ne s’empare d’aucun de nous deux… Je ferai tout pour te combler. >>
C'est quand je la sens entre mes bras, que je comprend seulement qu'elle avait bougé, suffisamment pour détruire la distance timide qui nous séparait.
<< Je t’aime. >>
J'en ai assez d'avoir peur sans cesse des conséquences. Je n'en peux plus de vouloir tout prévoir afin que tout se déroule au mieux. Tout cela, ce n'a jamais été moi, pourtant j'ai toujours passé mon temps à le faire croire. Je suis certes, beaucoup moins instinctif qu'Aile Brisée, mais je n'en demeure pas pleutre et trop prudent. Pourquoi ne pas, juste laisser le temps passer, vivre le moment présent, apprécier, ce que la vie m'a donné ? Mes bras s'enroulent délicatement sur sa silhouette, se posent légèrement sur son dos, puis je la ramène contre-moi, approuvant totalement sa présence. Je n'ai pas la crainte de la voir s'envoler, disparaitre à tout jamais. Puisqu'elle n'est jamais vraiment partie, nous sommes toujours revenus l'un vers l'autre, irrémédiablement attirés.
Je relâche ensuite mon étreinte, m'éloigne un peu de son entêtant parfum. Je pose un genoux à terre l'autre contre mon poitrail, tenant l'une de ses mains entre les miennes. Le soleil brille, plus que jamais, illuminant les ruines qui nous ont vu nous rencontrer, trépasser, puis nous lier. Un lieu dont la signification était grande en mon âme. Je lui adresse un sourire, un peu rouillé par manque de pratique, mais un sourire tout de même.
<< Si le monde entier devait être contre nous, je sacrifierai mon essence spirituelle si besoin est. Je te ferai fuir ces cieux emplis d'astres superbes et fascinants, pour te faire traverser les plaines, fuyant ceux qui n'acceptent point notre décision. Nous partirions loin de tout ce que nous connaissons, explorerons le monde, défierons quiconque oserai nous affronter. Nous vivrons, rebelles de cette mort qui nous a pourtant happée. >>
Mes paroles sont pleines d'espoir. Ma voix ne se fait plus neutre mais bien investie, sûre, déterminée et enthousiaste. Je lui demande, plus doucement : << Aile Brisée, qu'importe les dangers, les obstacles ou les malheurs, il n'existe rien de plus important que le bonheur que je puis ressentir à tes côtés. De ce fait, accepterais-tu, de venir : ma compagne et ce, jusqu'à ce que l'univers nous sépare ? >>
Sa voix était un peu maladroite, tremblante, mais le désir et la sincérité qui en découlaient, n'étaient pas illusoires.
HRP:
Désolé je n'ai pas eu le temps de terminer D8 en fait une partie de JDR vient de s'annoncer il y a quelques minutes pour ce soir alors je dis partir vite vite DX. Mais je le finis demain ♥
TERMINE ♥
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Sujet: Re: "Quand un seul être vous manque, tout est dépeuplé." Victor HUGO Dim 27 Juil - 18:00
"Quand un seul être vous
manque, tout est
dépeuplé."
Je l’entends. Comment pourrais-je ne pas faire attention à ses battements ? Ils sont si forts, si intenses… Comme les miens, d’ailleurs. On pourrait presque penser qu’ils se répondent. Boum, boum, boum… Voilà leur mélodie. Alors que nos regards se croisent mais ne se séparent pas. Pour moi, il n’y avait que lui. Lui et sa chaleur… Cette dernière me procurait un immense bonheur alors que j’étais toujours blottie contre lui. Je n’avais plus envie de bouger. Je n’en avais pas non plus forcément la force. Je voulais profiter de cet instant que j’avais tant espéré depuis tellement d’années. Désormais, il n’y avait plus de retenue à avoir. Je comptais bien franchir les étapes à ses côtés. Petit à petit. Doucement mais sûrement.
Et là, les événements s’enchaînent…
A son tour, il brise la timidité qui nous séparait encore. Ses bras s’enroulent doucement autour de moi et se posent un peu sur mon dos. Puis, il me ramène contre lui. Un frisson me parcourt juste à ce moment-là. Un frisson de plaisir. Un frisson de bonheur. Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Il finit par me relâcher pour s’éloigner un peu. Du moins, c’est ce que j’ai pensé… Or, je me suis trompée. C’était pour mieux me surprendre. Et le moins que l’on puisse dire, c’était qu’il venait de réussir son coup. Un genou à terre, l’autre collé contre son poitrail, tenant ce qui me servait de main entre les siennes, un sourire, il laisse échapper une déclaration à laquelle je ne me serai jamais attendue. Beaucoup d’événements nous concernant s’étaient produits en ces lieux et selon moi, ça n’avait rien d’un simple hasard. Ce lieu était celui qui nous liait et qui était certainement vital pour nous. Son discours accéléra encore davantage les battements de mon cœur. Jamais je n’avais eu le droit à de tels mots.
- Et si nous devions être les ennemis du monde, je ferai ma part des choses en te protégeant à jamais. Sache que je te suivrai jusqu’au bout de l’univers. Peu m’importe le regard que les autres habitants de cette terre pourront poser sur nous… Nous vivrons selon nos propres règles et qu’importe si ces dernières déplaisent.
Mon ton était similaire au sien. Plus qu’une simple déclaration, il s’agissait bien de promesses ; de notre engagement pour l’éternité… Et les choses n’allaient pas s’arrêter là. Il fallait désormais nous unir pour toujours. Il me fallut faire d’incroyables efforts pour parvenir à réfréner les larmes qui commençaient à couler. Je pris quelques secondes pour me calmer et pour pouvoir répondre posément à sa demande.
- Tu me demandes si je veux vivre le bonheur à tes côtés pour le reste de notre éternité… ? La réponse me paraît tellement évidente.
J’inspire et expire… Je prends mon courage à deux mains et je me lance enfin…
- Oui…
Encore un petit effort, nous y sommes presque…
- … Je le veux…
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Sujet: Re: "Quand un seul être vous manque, tout est dépeuplé." Victor HUGO Mar 12 Aoû - 19:39
Aile Brisée - - - Mirage
<< Et si nous devions être les ennemis du monde, je ferai ma part des choses en te protégeant à jamais. Sache que je te suivrai jusqu’au bout de l’univers. Peu m’importe le regard que les autres habitants de cette terre pourront poser sur nous… Nous vivrons selon nos propres règles et qu’importe si ces dernières déplaisent. >>
Ses paroles étaient le reflet parfait de mes pensées. Comme si nos deux esprits étaient étroitement liés par ce sentiment que nous partagions. Par ce souhait que nous formulions à hautes voix et à cœurs ouverts. Il s'agissait là de nos espoirs et de nos désirs. Nous étions encore un peu embrouillés, embarrassés et confus, c'était certain. Cependant, nous n'étions pas stupides et avions eut nos vies pour réfléchir. Pour prendre cette décision qui changerait tout. Raison pour laquelle aujourd'hui, nos certitudes étaient inébranlables.
<< Tu me demandes si je veux vivre le bonheur à tes côtés pour le reste de notre éternité… ? La réponse me paraît tellement évidente. >>
A ses yeux, peut-être le choix était-il déjà fait. Même si je m'attendais déjà à sa réponse, j'avais besoin de savoir, besoin d'être sûr... J'avais besoin d'entre les mots qu'elle utiliserait pour me répondre. Pour ne plus douter, ne plus hésiter, ne plus avoir peur.
<< Oui… >>
J'inspirais précipitamment le cœur battant à tout rompre.
<< … Je le veux… >>
J'avais alors serré mes paupières pour réfréner des larmes de joie. Mon être tout ebtier implosait d'une euphorie nouvelle. Pourtant mon visage n'exprima pas tout ce que j'aurai voulu lui dire. A cause de cette habitude que j'avais de contrôler mes émotions en permanence. Mais mon regard lui, totalement libre, sans aucune entrave, ne tenta pas de se voiler. Il se contenta de lui montrer ce que je ressentais, juste ce que je ressentais, aussi emmêlé celui puisse être. Je n'ai pas ouvert la bouche, simplement parce que je ne savais pas quoi dire. Simplement parce que je ne connaissais aucun mot assez long pour tout dire. De la même façon il n'y en avait pas de suffisamment court pour abréger un interminable discours. Alors je me suis contenté d'un simple geste. J'ai embrassé sa main avant de me relever, et de l'entrainer doucement à ma suite. Où irions-nous ? Pourquoi ? Comment ? Tout ceci n'avait aucune importance. Plus que l'accomplissement d'un rêve, il s'agissait de la réussite et de la liaison éternelle de deux existences.
Mon aimée, mon coeur tu as tout d'abord dérobé. Mon âme, tu t'es ensuite appropriée. Ma vie, est tienne désormais. Des dangers, je te protègerai. De l'éternité, jamais tu n'auras besoin de te soucier. Car tant que tu seras à mes côtés. La mort elle-même, n'oseras jamais nous approcher.
F.I.N
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Sujet: Re: "Quand un seul être vous manque, tout est dépeuplé." Victor HUGO
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"Quand un seul être vous manque, tout est dépeuplé." Victor HUGO