Comme vous devez sans doute déjà le savoir, je n'ai pas toujours été... Gentil, si je puis le dire. Il fut un temps où la haine était gravée en moi, il fut un temps où j'ai été craint de tous, il fut un temps où je ne pouvais être que qualifier de monstre, et pas de personne. Toutes les personnes ont un cœur, elles ont toute de la compassion envers le monde qui les entoure, même si elles ne les montrent pas. Mais pour moi, il fut une époque où je ne pouvais être qualifié de personne, si bien que mon surnom était Annihilation.

Ce temps était le temps où j'étais un monstre cruel et avare, ce temps fut l'époque où Espoir n'était pas, mais Annihilation oui. Ce temps fut celui où j'étais vraiment moi, ce temps... Est affreux.



Je souhaite vous conter la fois où j'ai hanté un village entier, à des temps où tout était mystère pour les humains, où ils se tuaient pour quelques terres, où la loi du plus fort régnait. Ancré dans leur ignorance, ils n'arrivaient à expliquer leur malheur que par le tord qu'ils avaient porté à Arceus, alors que celui-ci n'aurait jamais puni ses créations en leur envoyant des famines, des maladies ou autres, lui était juste là pour veiller à ce que l'univers se porte bien.
En cet époque tous les humains n'avaient d'yeux que pour Arceus, jusqu'au jour où Groudon et Kyogre se réveillèrent de leur profond sommeil, et commencèrent à se battre pour que l'océan ou la terre gagne. Afin de stopper ce malheur, Arceus envoya Rayquaza, et c'est à partir de ce jour que les humains commencèrent à vénérer le pokémon des cieux plutôt que le Créateur.
Arceus voulait que ses créations est un esprit libre, et ne voulant pas les influencer sur qui avait crée quoi, il préféra laisser les humains prier Rayquaza, leur sauveur. Se terrant dans un profond sommeil, l'Être Originel eut le malheur de laisser l'univers sans protection, et c'est ainsi que l'aubaine de terroriser les humains s'offrit à moi.

Bien qu'à cet époque je m'étais un peu raisonner, ne voulant désormais plus détruire l'univers, je voulais juste me faire entrer dans l'Histoire. Tous les humains m'avaient banni de leur croyance, tous m'ignoraient, et j'avais bien la ferme intention de leur dire que leur prochain malheur viendrait de moi, et pas de Kyogre ou Groudon !

Ainsi, une nuit où tous étaient réunis dans le cimetière, je vins les envelopper de mon ombre menaçante, leur annonçant dans un effroyable rugissement les malheurs qui aillaient bientôt se hâter sur eux, pauvres petites créatures qu'ils étaient.