Sujet: Le Sablier du Temps || ♥ || Fiction pokemon, écrite par Nemelise. Dim 21 Sep - 15:14 | |
| || ♥ || Le Sablier du Temps || ♥ || Auteur: Nemelise Genre: Amitié ; "aventure" ; suspense ; possibilité de scène violente et gore. Résumé: [A améliorer] Isiis, jeune fille de la Zone Vert, a toujours rêvé de partir. De partir en Bas-Rang, alors qu'elle une Haut-Rang... Mais au vue de son titre, elle ne le peut, sous peine d'être d'hésérité... Mais son rêve se réalisera, mais pas comme elle le voulait... Tout commence par cette jeune fille encapuchonné, puis se garde personnel qui lui est inséné... Dès lors, la vie d'Isiis changera à jamais, dans le bien... Comme dans le pire... Et ses choix se répercuteront sur autrui. Mais elle est décidé à faire tous ses sacrifices: Pour ses envies égoïstes... Et pour découvrir la vérité... - Prologue + A corrigé et améliorer.:
Pourquoi avait-il fait tous cela ? Pourquoi avait-il tué le gardien ? Pourquoi est-il partit à sa recherche ? Qui es-tu ? Assoiffé, épuisé, affamé, fatigué, Kane Unisis marchait dans le désert, ses pieds traînant dans le sable. Cela faisait bien huit mois qu'il recherchait l'artefact qui pourrait sauver sa famille. Huit mois qui longeait ce désert, brûlant, horrible... Il n'avait plus d'eau, plus de nourriture, et il ne pouvait pas dormir sous peine d'être attaqué par des Pokemons sauvages... Bien qu'il eut son Caninos a ses côtés, aussi assoifé et affamé que son maître... Kane s'arrêta au milieu du désert, haletant. Son pokemon chiot alla se loger dans ses bras, et le jeune homme le caressa en lui murmurant des mots d'encouragement. Ils ne pouvaient pas tous les deux abandonner si près du but ! Bien que Kane épprouvait du remord envers son pokemon, il n'aurait jamais dut l'emmener. C'était sa mission, à lui ! Le jeune homme aux cheveux châtains continuait d'avancer, bien que ses pieds lui ordonnaient -par les douleurs d'arrêter. Ses paupières étaient lourdes, sa gorge sèche et son ventre criait famine. Était-ce comme cela qu'il allait mourir ? Dans de telles souffrance ? Il l'acceptait, il n'avait pas peur. Mais son Caninos ne méritait pas de tel torture. Kane continua sa marche grâce à sa volonté de sauver son pokemon, mais il sentait bien que toute cette histoire allait se finir dans un bain de sang... On le lui avait bien dit que cette aventure allait être dangereuse, mais il voulait tellement sauver sa femme et ses enfants...! Kane s'assit par terre, et ferma les yeux.... L'aboiement soudain de son Caninos le réveilla. Son pokemon courait vers une direction, s'arrêtant souvent pour regarder son maître, l'incitant à le suivre. Mais le chercheur voyait bien au son du glapissement de son pokemon chiot que celui-ci puisait dans ses dernières forces pour le mener à l'endroit qu'il cherchait tant. Enfin, c'est ce qu'espérait Kane... Oui... Ils y étaient ! Enfin ! Kane se mit a courir -bien qu'il trébucha a nombreuse surprise- vers les parois de la grotte qui étaient truffées de symbole ancien. Le jeune homme prit un bout de bois et demanda a son pokemon d'utiliser son attaque Flammèche. Les symboles se firent plus nets, et le chercheur sentit des larmes de bonheurs briller dans les coins de ses yeux. Mais le cri ettoufé de son pokemon le ramena à la réalité. Il se retourna d'un bond, et Kane vit la chose la plus atroce au monde... C'était un homme démuni de chairs sur les os -a part quelque endroits-, il n'avait plus de yeux... Le cadavre ambulant portait aussi une armure en cuivre, une armure de soldat selon les connaissances du jeune homme. Celui-ci vit, impuissant, son pokemon combattre le cadavre ambulant. L'homme sans chair envoya son Caninos voler contre un mur, et se dirigea vers Kane qui était cramponné à la paroi. Le cadavre lui donna un violent coup de poing, faisant couler du sang de son nez et de sa bouche. Mais le chercheur vit quelque chose ramper vers son sac qu'il avait laisser a l'entrée. Caninos. C'était son Caninos qui rampait vers son sac, à la recherche de quoi ? Tout à coup, le jeune homme se rappela qu'il avait trouver une pierre feu lors de son voyage, et quand il l'avait présenté a son pokemon, celui-ci avait refusé la pierre. Mais là... Une lumière envelopa son pokemon chiot et des étincelles jaillirent de son corps. Le cadavre se tourna vers son ancienne victime et gémit lorsque qu'il se retrouva face à la lumière. Enfin, le bruit qu'il avait fait ressemblait trait pour trait à des gémissements. Son Arcanin sauta sur le cadavre et un combat s'engagea entre eux-deux. Kane espérait sincèrement que son pokemon allait survivre, qu'ils allaient tous les deux retrouver l'artefacte et retourner auprès de leur famille... Mais non... Le cadavre plongea sa main squelettique dans le ventre du chien de feu, mais celui-ci répliqua en plantant ses dents dans le crâne du monstre, et en tirant. Le cadavre ambulant, n'ayant désormais plus de tête, se transforma en poussière. Le jeune homme rampa vers son pokemon qui était sur le flanc, en sang, haletant, épuisé. Le chercheur caressa la fourrure de son ami, des larmes coulants le long de ses joues. Le pokemon feu laissa échappa un long soupir avant que ses yeux ne se voilent. Tristesse, colère, haine, remord... Voilà les sentiments qu'éprouvait en ce-moment Kane. Tout ça était sa faute ! Il n'aurait jamais dut emmener son pokemon ici ! Et pourtant, il l'a fait. La tête plongée dans la fourrure au niveau du cou de son arcanin, Kane laissa échapper toute ses larmes. Il allait a son tour mourir, et bien que le jeune homme détestait l'avouer: Il avait peur. Il ne voulait pas mourir ! Il avait tant de chose a faire, encore ! Tremblant de tout son corps, il continua de pleurer. Un frisson traversa le corps de Kane, immédiatement, il se retourna. Et se qu'il vit l'ébahis et l'horrifia à la fois. C'était un immense oiseau jaune, noir et blanc. Tout son corps était doré, appart le bout de ses plumes qui étaient blanches et le contours de ses yeux qui étaient noirs. Il avait de grand et sévères yeux noirs, des yeux qui lui lançait des éclairs de reproche. L'oiseau se mit a parler dans une langue étrangère, et avant que Kane n'est put faire quoi que soit, une horrible douleur lui traversa la poitrine, qui se répendit ensuite vers sa tête, vers ses jambes, ses bras et tous le reste... Son corps tremblait de douleur, mais que lui arrivait-il ? Ouvrant faiblement les yeux, le chercheur put voir un petit sablir d'or aux poudre d'argent attaché au cou de l'immense volatile. L'objet de tous ses désirs... L'objet dont il avait besoin, dont il avait besoin pour sauver sa famille. Le jeune homme tandis la main vers le sablier, mais il remarqua avec effroie qu'i n'avait plus de chair sur se bras: se n'était plus qu'un bras squellétique. Écarquillant les yeux, Kane regarda le reste de son corps, heureusement pour lui, tous son corps n'était pas que de squellete. Il avait plus de chair que de os voyant. L'oiseau poussa un rugissement, et avant que Kane n'est put -une seconde fois- faire quelque chose, le volatile s'en alla, laissant le chercheur au côté de son pokemon mort... et de lui-même, parciellement mort. Il tomba a genoux. Le père de famille avait faillit a sa tâche, il n'avait pas put sauver sa famille. Il n'avait pas put retrouver l'artéfact qui aurait put les sauver. A la place, il est devenu un cadavre ambulant, et il ne sait même pas pourquoi ! Des larmes vinrent briller dans ses yeux désormais rouge sang. Kane n'avait même plus la force de partir d'ici, il n'avait plus aucune force... Mais il n'était plus affamé, assoiffé. Soudain, il sentit quelque chose prendre contrôle de son cœur. Il sentit quelque chose recouvrir son cœur. La rage, la haine. Il n'avait pas réussis a les sauver, il avait faillit. Kane avait perdu son pokemon qui c'était sacrifier pour le sauver, pour qu'il puisse récupérer le sablier tant convoiter. Et il ne l'avait même pas récupérer ! Se levant d'un bond, il hurla sa haine, sa rage. Tristesse, désespoir. Qu'était-il devenu ? Que devait-il faire ? Tant de question qui restait sans réponse... Une lumière apparut alors devant l'ancien humain, laissant place à une assez grande femme, son corps entier cacher par une cape blanche. Ne laissant voir ni ses yeux, ni autres partie de son visage. Elle tandit une main ganté blanc. Et sans le vouloir, il posa sa main sur celle de l'inconnue et ils disparurent. Pourquoi avait-il fait tous cela ? C'était pour les sauver...
Pourquoi avait-il tué le gardien ? C'était pour le sauver...
Pourquoi est-il partit à sa recherche ? Pour pouvoir les sauver, et les empêcher de mourir...
Qui es-tu ? J'étais un humain, mais je ne le suis plus. Je suis désormais un cadavre. Je suis désormais le gardien du célèbre sablier du temps.
- Chapitre 1:
« Piéger dans un cauchemar sans fin, La petite fille pleure, ''Pourquoi suis-je ici ?'' demande t-elle. Mais personne ne lui répond. Elle est seule... » || ♥ || La Zone Vert...Une Zone normalement si chaleureuse, si accueillante ! Remplie d'habitant tous aussi polie les uns que les autres, tous gentils, doux et compréhensif ! Ouais, bas tous ça, tu pouvais te trouer l'cul pour qu'soit vrai ! Isiis, fille unique de la chef de la Zone Vert, Kyna, ne put s'empêcher de pousser un lourd soupir. Malheureusement, cette Zone qui avait été si belle avant, ne l'était plus maintenant... La raison ? C'était simple comme bonjours, tous ça était arrivé à cause de la venue des Bas-Rang, des êtres pauvres, mesquins qui ne travaillaient qu'en temps que mercenaire, voleur, assassin, braconnier, des métiers pour les pauvres, en gros. Et tous habitaient dans les tréfonds de Kanto... Des tréfonds que personnes à part des soldats entraînés ne pouvaient aller... Enfin. Il y avait toujours les Haut-Rang pour relevé la dignité de la Zone Vert qui était descendu assez bas. Des personnes qui étaient tous le contraire des Bas-Rang -Rien que Haut, Bas-Rang mettait sur la piste...-, charismatique, riche, attentionné ne travaillant qu'en défendant sa ville. Le petit noble quoi... Et Isiis, bien qu'elle soit une Haut-Rang, n'arrivait pas y croire. Car peut-être que vivre en temps que Bas-Rang n'était pas si mal... Peut-être aurait-il là-bas, ce qu'elle n'avait pas ici : La liberté... Pourquoi voulait-elle de la liberté ? Et bien parce qu'elle en avait pas, tout simplement. En temps que fille de chef, elle devait succéder à sa mère, Kyna. Mais avant, il fallait bien qu'elle suive des cours particulier... Des cours qui lui apprendrait à bien parler, à mieux ce comporter, à bien savoir s'habiller... Le tout pour être la petite princesse quoi ! Et ça, la jeune fille ne le supportait pas. Elle n'était pas le genre de fille à aimer porter du froufrou, à tous le temps s'habiller en rose, à savoir et comprendre ces habitants... Isiis était plus une combattante, une guerrière ! Mais étant donné qu'elle était la fille unique de la chef de la Zone Vert, Isiis devait ce plier au ordre de sa mère... Toujours écouté, ne jamais désobéir. Et surtout, la règle que ne faisait que lui dire Kyna, et qui mettait très souvent Isiis hors d'elle : Ne jamais allé en territoire des Bas-Rang. Shootant dans un caillou qui passait par-là, Isiis jura. Jamais au grand jamais elle n'aurait sa liberté tant espérer. Et bien tant pis, de toute façon, elle aurait dut le savoir d'avance. A cause de tous les gardes qui surveillait entrée et sortit du Château Vert -La Zone Vert, le Château Vert... - alors la jeune fille n'avait aucune chance de pouvoir s'en aller de chez elle et trouver les Bas-Rang.. « Isiis, regarde ! »
La voix de son amie la fit sursauter. Une jeune femme âgée de 21 ans, aux longs cheveux rose -ne demander même pas comment elle put vouloir les teindre de cette couleur-. Iroka, l'une des servantes personnelles d'Isiis. Celle dont elle était la plus proche, en passant. Aussi, toute les deux avait pratiquement le même âge -seulement deux ans les séparait- et Iroka comprenait parfaitement la jeune fille, pour son rêve de liberté. « Qu'est ce qu'il y a ? -Une petite fille, regarde là-bas ! »
Suivant l'endroit qu'elle regardait, Isiis remarqua effectivement une petite fille assise sur les rebords en Pierres qui surmontait les piliers du Château. Elle balançait ses pieds d'avant en arrière, tout en fixant le sol. La fille de chef essaya de la reconnaître, rien qu'au visage, mais tous son corps -jusqu'au cheveux- était caché d'une cape pourpre. Iroka pressa Isiis d'aller la voir, d'aller voir ce qui n'allait pas. Et bien qu'elle fut retissent, la jeune fille dut suivre son ami. Cette gamine rappelait étrangement à la fille de chef un conte que lui lisait sa nourrice quand elle était plus jeune... Comment ça s'appelait déjà... ? Ah oui : Le Petit Chaperon Rouge. Isiis se posta juste en face de la gamine, la fusillant du regard. La fillette ne se rendit compte de la présence de la fille de chef qu'au bout de quelques minutes... Elle leva ces yeux bleu ciel vers son aînée, et un frisson parcourut la Haut-Rang en les voyant... Ces prunelles ne dégageait aucune émotion... Ils étaient comme... Vide.
« Que puis-je faire pour vous ? » Demanda l'enfant.
Sa voix était simple, sans timbre. Elle a un vrai problème, la gamine ! Isiis croisa les bras, essayant de ne pas détourner les yeux de ceux de l'enfant. Alors qu'elle allait lui demander ce qu'elle faisait là, la Haut-Rang remarqua un panier d'oseille juste à côté de la blonde. Une grande partie du panier était caché par la cape vermeil de l'enfant, mais pas tout. Car Isiis put apercevoir une tête de poupée. Étrange... La poupée avait de long cheveux argenté avec une mèche noir sur le côté et à place de deux prunelles scintillante, elle avait des boutons. Des boutons bleu ciel avec une teinte de vert. La fille de chef plissa les yeux en fixant la poupée : elle lui rappelait quelqu'un, mais qui ? Isiis se secoua la tête, elle n'arrivait pas à s'en rappeler, et peut-être n'était-ce qu'un impression. Replongeant une dernière fois ses yeux dans celle de la blonde,la Haut-Rang y fut surprise d'apercevoir des larmes. Elle ouvrit la bouche pour parler, mais une lueur vint éblouir Isiis, qui dut mettre ces bras devant ses yeux. Mais c'est quoi ce bordel, à la fin ?! Elle attendit quelques minutes, que la lumière se stop, et fixa l'endroit ou se trouvait la fillette. Se trouvait. Clignant plusieurs des yeux,la Haut-Rang resta stupéfait devant la disparition de l'enfant.
« Isiis, regarde, y'a un panier ! »
La Haut-Rang détourna les yeux de la place ou se trouvait l'enfant et fixa son amie. Elle tenait à la main un panier, qui ressemblait trait pour trait à celui qu'elle avait vue à côté de l'enfant... Sauf que dedans, et bien il n'y avait qu'une poupée et un bouquin. Et contre tout attente, la poupée ne ressemblait en rien à celle qu'elle avait vue, quelques minutes plus tôt. Cette fois-ci, elle avait de courts de fils de laines noirs et des boutons bleus ciels. Isiis se frotta les yeux, avant de regarder de nouveaux le paniers et le rebord ou se trouvait la gamine. Espérant tout de même qu'elle y soit de nouveau, mais la fille de chef ne vit que du vide. Se massant l'arête du nez, elle faillit rire de son idiotie avant de se demander si l'enfant ne pouvait pas lui avoir fait une farce et s'était tout simplement téléporté avec un pokemon psy...
« Je me demande à qui ce panier peut-il bien appartenir... marmonna Iroka. -Il doit appartenir à la gamine de tout à l'heure ! »
Son amie se tourna vers elle en penchant la tête, le panier dans les mains.
« Quelle petite fille ? »
Isiis plissa les yeux en fixant sa servante. Elle me fait une blague, c'est obligé, je l'ai tout de même pas imaginé ! Vue la tête que tirait Iroka, il semblerait que se soit le cas... Mais... Je ne l'ai pas rêver, elle était bien là ! Et... C'est Iroka qui l'a vue en première, je suis pas folle ! Mais alors pourquoi semblait-elle ne pas s'en souvenir... Ouais, elle me fait une blague. Pas drôle.
« Celle qui était là, il y a même pas cinq minutes ! C'est même toi qui m'a dit qu'elle était là... »
Iroka posa un doigts sur son menton et leva les yeux vers le ciel, avant de les cligner plusieurs fois de suite. Se tournant vers Isiis, elle secoua la tête.
« Je suis désolé Isiis, mais je ne me souviens vraiment pas de cette enfant... T'as du l'imaginer ! -Mais non, je... ! -Regarde Isiis. »
La Rose lui indiqua du bout du doigts une petite boule de poil noir, grise et rouge qui riait. Isiis resta là, à fixer ce Zorua qui riait comme pas possible. Bon sang... Tout ça n'avait été qu'une illusion ! La Haut-Rang se massa le front, en proie à une violente migraine. Ça avait l'air tellement réelle !
« Y fait chier ce Zorua ! » Puis elle tourna la tête vers son amie. Quelque chose clochait... « Comment ça se fait que de nous deux, je sois la seule a avoir subis une illusion ! »
Iroka haussa les épaules et sourit à son ami, avant de regarder le panier. Et tandis qu'elle faisait ça, Isiis, elle, s'apprêta à lancer son Vipélierre attaquer le Renard des Ténèbres qui continuait de se moquer de la fille. Et tandis qu'elle le fixait, ne le quittant pas des yeux, il disparut. Comme ça. Pouf ! Le muscle de sa paupière tressauta,la Haut-Rangs'apprêta à gueuler. Après la gamine, ce fichue Zorua ! Elle poussa un lourd soupir tout en passant sa main sur son visage.
« Il est bizarre ce livre... »
La Haut-Rang se tourna vers son amie : Elle tenait à la main un livre recouvert de poussière... Tout ce qu'Isiis put voir du bouquin, c'était qu'il était noir, usé et qu'il semblait y avoir des lettres écrit en dorée sur la couverture. Ouais, bas c'est un bouquin normale. Elle ne voyait vraiment pas en quoi il était bizarre.
« Bon, maintenant il faut retrouver le propriétaire de ce panier et... -Et si on lisait le livre ? »
La Haut-Rang se tourna vers son amie, les yeux écarquiller. Était-ce bien Iroka qui souhaitait qu'elles lisent un livre qui ne leurs appartenaient pas ?! Ce massant le crâne, Isiis se tourna vers la femme aux cheveux roses... Qui était entrain de courir vers la bibliothèque, riant aux éclats. La brune resta un moment sans bouger, avant de se lancer à la poursuite de sa servante. Elle va nous attirer des ennuies ! ... Pour une fois que c'est pas moi... Elle soupira tout en criant à Iroka de l'attendre. Essoufflée, Isiis arriva finalement à rattraper son amie, qui était assise à l'une des tables de la bibliothèques du Château Vert. Un frisson parcourut son échine quand le regard glacial de la bibliothécaire se posa sur elle, adressant un salut timide, elle se dépêcha de rejoindre Iroka, sur qui elle allait très certainement déversé toute sa rage.... La bibliothèque était comme toute les autres: Grande, avec des étagères remplie de livre ancien comme nouveau, avec chacun ayant une couverture d'une couleur différente. Ouais, elle avait vraiment rien de différente des autres... A part peut-être le vitraux qui se trouvait au plafond, colorié d'une multitude de couleurs pastels. Jaune pâles, vert, bleu, rouge... Surtout du vert. Ainsi que les tapisseries sur les murs avec le symbole de la Zone Vert imprimé dessus: Un simple sceptre recouvert de lierre. Qui était aussi, en passant, l'arme de la chef de la Zone Vert...Ouais bas se sceptre y tue pas grand nombre ! songea amèrement Isiis. Isiis alla rejoindre son amie et s'assit à côté d'elle, la fixant de ses grands yeux bruns.
« Tu m'explique ce qui t'es passé par la tête ?! Ce livre est pas à nous je te rappelle ! T'vas nous attirer des ennuies si tu continues ! -Mais non ! »
Magnifique répartie, Iroka. Vraiment. Isiis leva les yeux vers le ciel, devant l'insouciance de son amie: Elle allait -comme la fille de chef la répéter un milliard de fois- leur attirer des ennuies gros comme un Ronflex ! Enfin, elle était habitué aux emmerdes, donc ça la gêne pas plus que ça... C'était surtout pour la fille à ces côtés qu'elle s'inquiétait... Après tout, elle n'était qu'une simple domestique, pas comme Isiis qui était la fille de Kyna, la chef de Kanto. Soupirant longuement, elle s'apprêta a ordonné à Iroka de donné ce bouquin à la bibliothécaire lorsque son regard se déroba de son amie pour aller vers le bouquin, qui était ouvert... Ce livre est vraiment... Bizarre. Enfin, selon Isiis. La première page du bouquin était un répertoire de personne faisant partie d'une certaine "mythologie"... Des Créateurs, les Élémentaires, les créations et les... Autres ? Iroka tourna la page pour arriver au chapitre premier, qui parlait de l'histoire du Grand Créateur, Hélios. Levant les yeux au ciel, la fille de chef préféra se balancer d'avant en arrière sur sa chaise plutôt que de lire ces bêtises. Pff, comme si un autre Dieu qu'Arceus avait put nous créer ! songea Isiis en essayant de faire tenir un stylo au-dessus de la lèvre supérieur. La Haut-Rang espéra que son amie rende bientôt le livre, histoire qu'elles rentrent rapidement chez elles et qu'elles rendent bien entendu le livre ! Mais Isiis se demanda tout de même qui pouvait aimer ce genre de livre, remplie de mensonge... A part Iroka, bien entendu, qui semblait se faire une joie de lire ce bouquin ! La brune soupira. Son regard était perdu sur le vitraux représentant... Il représentait quoi déjà ? Elle se mit en tête de le demander à un des gardes ou au bras droit de sa mère. Mais hors de question de le demander à sa mère... Isiis était sûr que ça finirait en règles de vie interminable ! Voilà pourquoi elle lui parlait si peu de fois ! Toute les deux ne pouvaient jamais avoir une discussion normale ! C'était... Désespérant ?
« Bon Iroka, on va donner le panier avec le livre et la poupée à Iyoku, comme ça il pourra le donner à Dracken et... »
Isiis s'arrêta de parler quand elle remarqua qu'Iroka ne l'écoutait pas, trop absorbé par la lecture. Elle s'apprêta à lui arracher le bouquin des mains quand elle sentit ses épaules devenir lourdes et que des vertiges l'assaillirent. Alors qu'elle c'était levé pour prendre le livre,la Haut-Rang retomba lourdement sur son siège, en proie à de violente migraine. Sa main poser sur son front, son regard se porta jusqu'à la porte d'entrer de la bibliothèque ou se trouvait quelqu'un... Un homme, à la forte carrure, aux cheveux bruns courts ayant deux mèches assez longues encadrant son visage... Isiis ne l'avait jamais vue dans le Château vert, mais vue comment l'accueillait la bibliothécaire -normalement si froide, ou en tout cas, avec Isiis-, il semblait être une personne habituer à la bibliothèque... Ou en tout cas, il était pas inconnu aux autres personnes... Car ceux présent lui souriant en le saluant. Elle n'y prêta plus attention quand la douleur se fit plus violente. Bon sang ! Isiis se mordit la lèvre inférieur jusqu'au sang, c'était trop insupportable !
« Isiis, ça va ?! Isiis ! »
La voix de son ami résonna dans sa tête, mais elle n'arrivait pas à répondre... Car si elle ouvrait la bouche, elle savait qu'elle allait gémir... Puis, sans crier garde, la douleur s'arrêta d'un coup. Comme ça. Ne pouvant s'empêche de cligner plusieurs des yeux, Isiis se frotta les tempes nonchalamment, sans même prêter attention à Iroka qui lui demandait si ça allait, ainsi que les personnes qui semblaient s'être approché de la Haut-Rang... Et comme si ça ne pouvait pas être pire, le goût métallique du sang restait coincé dans sa gorge ! Elle lécha plusieurs fois ses lèvres pour se débarrassé du liquide vermeil...
« Isiis ?! -Ça va Iroka... Ça va mieux en tout cas... »
Sa servante poussa un soupir de soulagement avant de se remettre à fixer son amie, l'inquiétude facilement lisible dans ces prunelles vertes.
« Qu'est ce qui t'es arrivé ? -Juste un mal de tête, rien de plus. » Les personnes qui les avaient entouré retournèrent bientôt à leurs place sous des soupirs exaspérer. « Désolé de pas avoir eut un malaise, hein... cracha t-elle en murmurant aux personnes qui avaient soupirer. -Tu veux qu'on aille voir Leïla ? Elle pourrait... -Non ! Je ne veux pas la déranger pour une simple migraine ! -Une simple migraine ?! Mais tu t'es vue ! Tu t'es mordus la lèvre jusqu'au sang et t'es pâles comme pas possible ! Et je ne parle même pas de la sueur qui couvre ton front... »
Isiis grogna avant de croiser les bras, bien décider à ne pas aller à l'infirmerie. Iroka, elle, soupira et retourna à la lecture de son livre. Elle savait très bien que quand la fille de Kyna ne voulait pas faire quelque chose, et bas elle le faisait pas. Et même sa propre mère ne pouvait la faire changer d'avis...
« Fait comme tu veux, mais si tu finis par tomber dans les pommes, ça sera tant pis pour toi ! -Mais je vais pas tomber dans les pommes pour si peux, voyons ! »
Et alors qu'elle fixait la porte d'entrée de la bibliothèque, un étrange son résonna dans la bibliothèque. Isiis sursauta et chercha d'où pouvait bien provenir le bruit, et elle se rendit bientôt compte qu'il venait de derrière elle, de l'orgue poussiéreux qui était placé juste en dessous du vitraux multicolore. Cela devait bien faire douze ans que la Haut-Rang n'avait pas entendu l'orgue... Et l'entendre de nouveau produisit en elle une joie inexplicable...
« Ça t'étonne hein ? » Isiis détourna les yeux de l'instrument pour les poser sur Iroka qui c'était assise de façon à pouvoir regarde aussi l'orgue. « Depuis bien un mois, quelqu'un vient jouer de l'orgue une fois par semaines ! Et comme si tu le faisais exprès, ces jours-là était ceux ou tu devais partir avec ta mère voir les autres Zones ! -Comment ma mère a t-elle put accepté que quelqu'un autre qu'elle touche à l'orgue...? -Alors là, je n'en sais rien... Mais il semblerait, selon Akai, que se soit un vieil homme qui ait réussit à convaincre Kyna que l'orgue soit joué par quelqu'un autre que elle. Vue qu'elle n'avait plus le temps d'en jouer. »
Si cette information venait d'Akai, qui était le meilleur ami d'Iroka, Isiis ne savait pas trop si elle devait y croire. Après tout, bien qu'il soit un Haut-Rang, il n'était par moment pas très honnête... Enfin. Au pire elle demanderais des informations à d'autres personnes. Parce qu'elle n'arrivait toujours pas à croire qu'une autre personne que sa mère est put joué de l'orgue... Un instrument qu'elle aimait tant... Aussi, alors qu'elle n'avait que trois ans, sa mère lui en jouait pratiquement tous les jours ! Jusqu'à ces quatre ans, parce qu'après cette âge, Kyna avait totalement changé... Et pas dans le bien ! Chassant ces pensées de son esprit, Isiis arrêta de fixer les tuyaux et baissa les yeux vers celui qui jouait, et la Haut-Rang fut surprise de voir l'homme brun qu'elle avait remarqué entré dans la bibliothèque ! ... Et ce fut quand elle l'avait vue, que sa migraine avait commencé à se faire ressentir... Arrête de dire des conneries, Isiis ! Ça peut pas être à cause de lui, ce n'est pas possible ! Et puis, là, tu le regard sans avoir mal au crâne ! ... ... Bon sang, maintenant je me mets à parler à moi-même... Elle poussa un lourd soupir avant de s'asseoir en tailleur sur le banc et de faire face à l'orgue.
« Qui sont les personnes qui en joue, Iroka ? -La personne ! Il n'y en a qu'une seule ! »
Donc il n'y avait que le brun qui en jouait...
« Et comment il s'appelle ? -Pourquoi tu veux savoir ça ? »
Isiis haussa les épaules.
« Comme ça. Et aussi pour le remercier de refaire profiter la Zone Vert du doux son de l'orgue... -Je vois. Mais désolé, je connais ni son nom, ni son prénom. »
La Haut-Rang soupira, elle aurait tellement voulut savoir le nom du joueur d'orgue... Elle ferma alors lentement les yeux et profita des doux sons produits par les tuyaux de l'orgue. Mais elle put en profiter que cinq secondes...
« Le joueur d'orgue s'appelle Eki. »
Isiis se retourna et put voir un homme aux cheveux gris et aux yeux semblable à des flammes... Il avait a la main une canne surmonté d'un Rubis ainsi que des simples lunettes poser sur son nez. Et il n'avait absolument pas le physique d'un vieil homme... Plutôt celui d'un adulte à l'âge mûr ! Grand, svelte et droit comme i... Ça n'étonnerait même pas Isiis qu'il soit un noble ! L'homme les regarda avant d'écarquillé légèrement les yeux et de rire.
« Mais ou sont passé mes bonnes manières ! » il tendit une main à Isiis « Je m'appelle Fire, enchanté. »
Alors qu'Isiis s'apprêta à lui serrer la main avant de lui dire aussi son nom, son amie poussa un cri. Lui lançant un regard noir, elle soupira. Qu'avait encore Iroka, pour gueuler ainsi ?
« C'est vous le vieil homme qui avait réussis à faire changer d'avis Kyna, au sujet de l'orgue ! -Attend, tu connaissais son nom ?! Et tu me l'as pas dis ! -Mais, tu me l'avais pas demandé déjà ! »
Elle marque un point... songea amèrement Isiis en croisant les bras, boudant faussement Iroka. Le certain Fire, quant à lui, se mit à rire.
« Et oui, c'est bien moi qui est réussis à faire changer d'avis Kyna ! Et réussis aussi en passant à faire jouer à Eki de l'orgue ici, malgré son rang... -Son rang ? répéta Isiis. Qu'entendez-vous par-là ? -Eki est un Bas-Rang. Et j'ai dus bataillé pour que Kyna accepte qu'il joue de cet instrument ! -Ça ne m'étonne même pas... Ma mère déteste les Bas-Rang. -Il semblerait ! Mais ça ne semble pas être cas pour vous, n'est-ce pas ? »
Isiis déglutit, avant de jouer des pouces. Dires que l'on ne détestait pas les Bas-Rang, c'était comme insinuer qu'on voulait devenir pauvre... Mais bon, de toute façon, plus de la moitié des habitants de la Zone vert savent que la Haut-Rang rêvent d'aller dans les tréfonds obscur de Kanto.
« Je ne les déteste pas autant que ma mère, c'est tout. -Tant mieux, tant mieux ! Car c'est à cause de la rancœur de votre mère que les Bas-Rang sont devenur ce qu'ils sont: Des êtres froids et cruel, ne gagnant de l'argent que par des meurtres ou des boulot plus... personnelle ? » il leur sourit une dernière fois, avant de leur tourner le dos « Chaque Bas-Rang peut changer. Passer de mécréant à noble. Voyez-vous ? Enfin non, pas tous. »
Un rire lui échappa, et à nouveau, la bile monta dans la gorge d'Isiis.
« Eki est un cas désespéré. Il restera à jamais un Bas-Rang. » il attrapa la fleur qui ornait sa chemise, l'exibant à la vue des deux jeunes femmes. « Il est pour toujours et à jamais quelqu'un de noir, corrompue... Et ça, même en le voulant de tous notre cœur, nous ne pourront pas le changer. C'est ainsi quand nous n'appartenons pas à un monde qui nous accepte. » il se mit à rire avant de poser la fleur sur le bureau de la bibliothécaire, se tournant vers Iroka et Isiis, il leur adressa un dernier salut « Faites attention, les enfants. Et, bonne journée à vous. »
Et dans un silence pesant, il s'en alla. La migraine d'Isiis s'accentua quand elle baissa les yeux vers le bouquin ouvert, juste en face d'Iroka. L'image sur la page droite représentait un homme aux cheveux gris ayant une casse surmonté d'un rubis à la main et des lunettes simples sur le nez... Mais il avait aussi d'étrange ailes rouges sang, ressemblant à celle d'un dragon et sa peau était parsemé d'écaille tout aussi rouge... Ne pouvant y tenir,la Haut-Rangs'évanouit dans un bruit sourd, et tandis que tous ceux présent dans la salle courait vers elle et qu'Iroka hurlait son nom, Isiis ne fit attention qu'au son de l'orgue...
Je m'excuse d'abord pour les fautes qu'il risque d'y avoir dans mes chapitres. Je fais de mon mieux pour les éviter, et j'utilise bien entendu BonPatron pour en retirer quelques une. Mais ce site ne les retire pas tous, malheureusement. Et comme je ne suis pas une reine de l'orthographe... J'accepte les critiques constructive. Après tout, cela ne pourra que m'aider a m'améliorer, et je remercie d'avance ceux qui voudront bien ce donner la peine de me donner leurs avis sur ma fiction... ♥ |
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