VOICI MON HISTOIRE ...

Tout commença il y a maintenant quelques temps maintenant, lorsque l'oiseau de fer n'était encore que dans son œuf. Il s'y sentait bien dans cet œuf et pour rien au monde il ne l'aurait quitté de son plein gré. Il y est d'ailleurs resté dans son œuf plus longtemps que prévu. Mais on le força à sortir, et sa première impression du monde extérieur fut désagréable. Pour la simple et bonne raison qu'un Pokémon se prenant pour sa maman qui était fort simplet décida d'attendre une nuit d'orage, ou la pluie tombait, mêlée à des grêlons et un vent puissant qui faisait coucher les arbres les plus fins ! Alors oui l'oiseau de fer décida que sa première impression serait négative en tout point.

Le type qui se prenait pour sa maman l'éduqua avec deux autres amis guère plus intelligents que le premier, mais l'oiseau profita de ces simples d'esprits, leur faisant avaler toutes sortes de mensonges pour partir seuls à l'exploration de ce monde, d'abord à pied, et ensuite en volant. Mais il revenait toujours chez ses trois "mamans" ; au fond il les appréciait bien, même si jamais il ne l'avouera.

Tout était au plus calme avec ses mamans, et lors de ses escapades il avait eu la chance de ne rencontrer aucun pokémon ayant de mauvaises intentions. Par contre il vit à plusieurs reprises des bipèdes qui faisaient sortir des pokémon de balles rouges et blanches. Mais jamais il n'osa s'aventurer plus loin, jamais il ne chercha à voir les bipèdes de plus près, ne comprenant aucunement leur magie... Car oui, faire sortir des Pokémon d'une balle c'est de la magie pure et dure pour le rapace de fer.

L'oiseau devenait de plus en plus fort, il arrivait même maintenant à partir en voyage avec ses mamans qui eux ne disposaient pas d'ailes (étant des Abo, Ortide et Lippoutou), bien que les trajets ne durèrent pas longtemps, car les 3 pesaient tout de même leur poids et l'oiseau manquait encore de force.

Mais tout se brisa, un jour, à l'approche de la saison froide, où la nourriture était très dure à trouver, plus que normalement. Un groupe de quatre Malosse crevant de faim trouvèrent les mamans de l'oiseau de fer - qui était partit trouver quelques baies histoire de pouvoir avoir quelque chose dans l'estomac au moins une fois dans la journée.
Quand il revient au camp, il n'y avait plus rien, mis à part un champ de bataille, tout était cassé, piétiné, arraché, plus aucun signe des trois pokémons. Ah si, Abo fit surface, il s'était caché dans les arbres à un endroit où les enragés ne pouvait l'atteindre ; ce dernier raconta tout au rapace, ce fut un choc pour lui, il tenta de ne rien faire paraître, il y arriva mais très difficilement.

Désormais il vivait avec Abo, les journées étaient moins animées, l'oiseau ne pouvait se permettre de partir virevolter en laissant le serpent seul, mis à part quand ce dernier dormait. Alors il fit quelque chose de très mal, quand il y repense encore aujourd'hui, il a un pincement au cœur et ne peut s'empêcher de verser quelques larmes. Voici ce qu'il fit:
« Enfin il s'est endormi ce serpent ! Je vais enfin pouvoir partir... Partir pour toujours, j'ai déjà retourné ça dans ma tête plus de mille fois, ma décision est faite. Je dois partir, j'en ai jusqu'à la de rester avec lui. Non ne réfléchis plus, et part. »
L'oiseau décolla, et le serpent n'entendit plus jamais parler de lui.


Le temps s'écoula, et l'oiseau vivait seul, mais n'ayant jamais vécu seul, les soirées se firent longues, les trois pokémon qui l'avait éduqué lui manquait. Il regretta son geste fait auprès du serpent, mais maintenant le retour arrière était totalement impossible. Âgé de seulement 20 lunes, l'oiseau de fer encore jeune, passa difficilement la saison froide qui était plus froide que d'habitude, et pas une seconde passa sans qu'il arrêta de penser à ses mamans. Et il se dit que c'était entièrement de sa faute si le groupe qu'ils formaient avait disparu ; il culpabiliser surtout le fait d'avoir abandonné Abo, lui qui l'avait fait naître, certes sous la pluie, mais Abo fut la première personne qu'il vit. Cette première impression du monde extérieure était vraiment mauvaise ? Plus il y pensait plus il se disait que finalement, cette impression n'avait rien de négatif.

La solitude ne convenait pas au rapace, lui qui d'habitude était un accro de la vitesse et des pirouettes en haut vol, volait maintenant à la ramasse, et les Roucoups se faisaient une joie de se moquer de lui en le doublant, Airmure n'y prenait guère attention. Devenait-il dépressif ? Probablement. Sa vie se résumait à: trouver à manger pour s'envoler pour trouver un endroit où dormir ; trouver à manger pour s'envoler pour trouver un endroit où dormir ; etc...

Le goût de vivre lui revient un jour, lors d'une rencontre avec un bipède, jour où il comprit aussi l'utilité de ses fameuses balles magiques qui créaient des pokémons. Cette rencontre fut un très mauvais souvenir pour le rapace, car l'idiot de bipède avait ordonné à son pokémon de l'attaquer, et le pokémon de ce dernier avait attaqué Aimure sans aucuns remords. La suite du combat, le rapace ne s'en souvient pas, trop occupé à lutter contre sa survie en extérieur.

Aux suites de ce combat, Airmure fut recueilli par des membres d'un clan, le clan de l'hiver. Où il dût passer en tant qu’apprenti, et ce fut long, très long pour qu'il obtienne son nom de guerrier. Après tout, étant plus jeune, il n'avait jamais vraiment eu d'éducation clanique ; la hiérarchie ? Mais c'est quoi ce truc ?
Ecouter son mentor ? Et puis quoi encore ? Y a pleins d'autres choses à faire qu'écouter un type qui raconte... des choses.
Mais finalement, après un temps d'attente beaucoup plus long que pour d'autres, l'élève indiscipliné reçut son nom de guerrier. Et ça lui changea la vie ! Du moins au départ.

Plus de mentor, le droit de partir sans que quelqu'un le rattrape, le rêve en gros ! Et en plus avec des amis, quoi de plus beau ?
Oui sauf que le rapace aurait mieux fait de se rappeler des "choses" que disaient son mentor, comme par exemple des frontières de chaque clans. Il s'attira plusieurs fois les foudres des clans voisins, car l'oiseau avait voulu goûter à cette merveilleuse baie qui a l'air si tendre, si juteuse, mais non impossible d'y goûter ! Et encore, ce genre d'étourderie lui arrive très souvent.

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