VOICI MON HISTOIRE ...

Avant, c'était si bien mais maintenant c'est le passé. Oui le passé, en toute circonstance, reste passé.

Je me souviens encore du jour où j'étais dans mon œuf. Il roulait sur une pelouse et devant des bipèdes, il a éclot. Moi, un vipélierre à l'époque, j'étais enfin sorti de mon œuf. Surpris, les humains m'ont longuement regardé et je les ai regardés. C'était un couple d'assez vieux bipèdes. La géante m'a pris doucement dans ses bras, tout en me chuchotant des mots doux. Je ne bougeais pas. J'étais à l'aise avec eux. De plus, c'était des nobles riches, je m'étais habitué à vivre dans la luxure.

Depuis ce jour, ils m'avaient adopté. Ils m'ont perfectionné au combat, du moins ils ont essayé, car je ne suis pas très fort...
Ils m'avaient fait évoluer en majaspic après toutes ces années passées. Mais un jour, le bipède mâle mourut. Il avait sûrement atteint un âge plus ou moins élevé. Dans les bras de la bipède qui me restait, j'avais pleuré des jours et des jours, m'étant attaché à lui. Il avait été là pour moi. Toujours.

Mais un second jour tragique arriva. Alors que la bipède était tranquillement assis avec moi dans un fauteuil de pourpre, une personne habillée de noir apparut. Il menaçait ma maîtresse, en voulant sûrement à son argent. Ma bipède me cacha de lui, puis me fit partir en toute discrétion. Bien sûr, j'avais tenté de rester avec elle, mais elle ne voulait pas, elle savait que j'allais mourir si je restais avec elle.

Je m'étais enfui mais je regardais par une grande vitre la scène. L'homme inconnu sorti quelque chose de bizarre de sa poche et il visait ma bipède avec. Elle, elle avait un regard têtu. J'étais sûr qu'elle savait qu'elle allait mourir à cause de lui. Après avoir entendu un coup de feu violent, je la fixais. Une giclée de sang sortit de son corps, à cause d'un trou fait par l'objet du bipède inconnu. Des gardes descendirent de l'étage. Ma maîtresse leur avait permis de ce coucher plus tôt mais c'était une erreur. Je me demandais pourquoi elle ne les avait pas appelés, pourquoi ils n'avaient pas insisté pour rester en bas et la mettre en sécurité... Mais c'était trop tard. Ils sortirent le même objet bizarre, mais je ne sais pas ce qu'ils ont fait après, j'étais parti. Je rampais le plus vite possible, fuyant comme un lâche pour que ma maîtresse ne m'est pas mis en libéré pour rien. J'essayais de ne pas pleurer, en vain.

Maintenant, je vis sans famille, en tant que solitaire. J'essaye de m'habituer à la nature si peu luxueuse, si horrible et dégoûtante. Pourrais-je y arriver un jour ?

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