Sundance plissa des yeux aux paroles remplient de haine de la Phyllali. D'après ce qu'elle avait dit, elle cherchait vraisemblablement à le faire culpabiliser ou le faire descendre de l'arbre. Elle pouvait toujours rêver. Il savait parfaitement qu'il n'avait aucune chance à un combat au corps à corps face à la guerrière de clan qui avait passé sa vie à s'entraîner à combattre. Il se pencha légèrement sur sa branche et fixa la Phyllali dans les yeux.

-Je suis peut être un lâche mais je ne suis pas complètement idiot.

Déclara-t-il d'une voix qu'il voulait assuré, bien que le doute commençait à le prendre lorsqu'il repensait aux paroles qu'avait prononcé la guerrière juste avant. Il continuait toujours de penser que s'attacher autant à un simple objet était stupide mais il avait lu un tel désespoir dans ses yeux. Elle lui avait expliqué, d'une certaine manière, qu'elle avait eut une vie difficile et qu'un grand traumatisme l'avait conduite à détester les mâles. Mais Sundance ne comprenait pas. Comment pouvait-on avoir une vie difficile quand on vivait avec d'autres Pokémons qui étaient là pour te protéger ? Comment pouvait-on avoir une vie difficile quand la nourriture était toujours, ou presque, abondantes ? La vie de la Phyllali ne semblait pas si terrible que ça aux yeux du Farfuret. Lui avait toujours vécu à l'écart des autres sans qu'il sache pourquoi, quelque chose en rapport avec son rang. Son chef était mort par sa faute, sous ses yeux, et il avait été exilé car il ne l'avait pas protégé, alors que les lois du groupe disaient qu'il fallait le protéger au péril de sa vie. Il avait erré sans but pendant des lunes et des lunes, s'était fait attaquer par de nombreux Pokémons agressifs, d'où ses nombreuses cicatrices et sa queue manquante. Mais au milieu de cette vie sombre et dont le destin semblait tout tracé en direction d'une mort lente et douloureuse, est intervenu quelque chose, ou plutôt quelqu'un. Cette personne l'a sorti de son désespoir, l'a conduit vers une vie plus saine, autre que celle de voleur qu'il menait. Rowan, le Pachirisu. Il lui avait appris de nombreuses choses, et surtout il lui avait montré un endroit magnifique. Très similaire aux villes de bipèdes mais construite par des Pokémons pour des Pokémons. Ils avaient vécu un certain temps là-bas, Rowan en profitait pour apprendre la vie qu'ils menaient tous dans ce village. Et puis un jour, Rowan et Sundance étaient partis pour trouver des matériaux à vendre, pour gagner de l'argent ou tout simplement faire du troc. Ils se sont séparés à un moment, et ne se sont plus jamais revu.
En repensant à tout cela des larmes vinrent aux yeux de Sundance, oubliant complètement la présence de la Phyllali, qui continuait désespérément à tenter de récupérer son bien, toujours fermement tenu dans la patte griffue du Farfuret.

Sundance sursauta et sortit violemment de ses pensées lorsque une branche craqua dans un bruit effroyable, suivit du crissement caractéristique de griffes s'accrochant difficilement à un tronc d'arbre et du bruissement des feuilles agitées. Le solitaire sécha vivement la larme qui roulait le long de sa joue, à l'aide de sa patte griffue, avant de reporter son regard sur la cause de ce vacarme. C'était la Phyllali. Qui d'autre ? Pourrait-on demander si on avait un peu de logique. Bah, laissons ces questions inutiles de côté. Sundance sentit un frisson parcourir sa peau lorsqu'il comprit que le Pokémon verdoyant avait finalement réussi à grimper un peu plus haut. Il fut d'autant plus surprit lorsqu'elle l'apostropha en lui demandant son nom. Le Farfuret comprit pas comment une question pareille put survenir à un tel moment, il fallait avouer que le moment était mal choisi. Mieux vaut tard que jamais, dirait-on. Elle ne lui laissa cependant pas le temps de répondre car elle descendit de l'arbre en quelques bonds gracieux, ses pattes touchant le sol avec la douceur d'une plume.
C'est donc ça l'entraînement des guerriers de clan ? Savoir descendre des arbres ?
Se demanda le Pokémon Grifacérée en plissant ses yeux, pas vraiment convaincu de l'utilité d'un tel entraînement. Il s'apprêta à répondre à la question posée plus tôt par la Phyllali mais elle l’interrompit, encore une fois, pour lui demander autre chose. Sundance prit une grande inspiration avant de répondre d'une traite.

-Je m'appelle Sundance, ou Danse du Soleil si tu préfères. Voler ne m'amuse en aucun cas, c'est une question de survie. Je ne sais pas chasser, je ne digère pas les bais, tout ce que je sais faire pour me nourrir c'est récupérer des œufs dans leur nid mais les oiseaux l'ont vite compris. Si je veux avoir quelque chose de consistant, je dois troquer avec les Pokémons apprivoisés ou vivant tout simplement dans la ville.

Sundance s'était lui même surprit à avoir pris un ton aussi poli, aussi calme, car ce n'était pas de sa nature.

Sundance observait la réaction de la Phyllali, maintenant qu'il avait fini sa tirade il n'avait plus besoin de parler avant un petit moment. La guerrière de clan semblait déroutée, surprise et même choquée. Sundance planta ses yeux dans ceux de la Phyllali. Il put y lire de l'admiration, ce qui le surprit. Ne devait-elle pas ressentir du mépris ? De la pitié ? Enfin bon, il ne comprendra jamais ce qui se passe dans la tête des femelles. Dans tous les cas, elle semblait plus calme, plus apte à la discussion. Il pourrait peut être descendre ? Oui, ce serait plus agréable pour parler.

Le Farfuret leva la patte dans laquelle il tenait le collier et le laissa glisser jusqu'à son épaule. Puis il agrippa l'écorce de l'arbre à l'aide de ses pattes antérieures et se jeta dans le vide. Seules ses pattes antérieures lui permettaient de ne pas tomber. Il balança ensuite ses pattes postérieures contre le tronc et prit appuie dessus. Il descendit alors agilement et rapidement comme tout Farfuret l'ayant appris à le faire. Lorsqu'il posa ses pattes au sol, il se sentit tout à coup vulnérable, là tout seul face à une guerrière aguerrie. Pourtant, elle ne lui montra aucun signe d'agressivité. Elle lui demanda même si ce qu'il venait de dire était exact. Il le lui confirma.

-Comme je viens de te le dire, je ne sais pas chasser. Normalement j'aurais dut savoir, mais je ne suis pas resté dans la tribu assez longtemps.

Sundance devait avoué qu'il était ravi de la question de la Phyllali, dont il ne connaissait toujours pas le nom d'ailleurs. La dernière fois où quelqu'un s'était intéressé à lui remontait à longtemps. Rowanhardt. Le jeune Farfuret ne put s'empêcher de se sentir nostalgique, et triste. La disparition de celui qui avait été comme un père pour lui lui faisait mal. Sundance sentit son pelage s'hérisser lorsqu'il sentit le regard de la guerrière se faire plus insistant, lui rappelant qu'elle attendait une réponse de sa part. Il fut on ne peut plus content de lui répondre.

-Plus ou moins. Mais on ne peut pas réellement qualifier ça de "clan". Déjà parce que le système de ma tribut est entièrement différent, en serais que pour les rangs. Il y a un chef, comme dans les clans, mais ce sont les petits du chef qui deviendront chef à leur tour, à la mort de ce dernier. S'il y en a plusieurs, c'est l'aîné qui est prioritaire. Après, il y a un certain découpage social, je faisais parti de la dernière, la plus misérable.

C'est fou comme cela lui faisait du bien de parler de son ancienne vie, s'il avait su cela plus tôt, il en aurait parlé plus souvent. Les souvenirs jaillissaient dans son esprit, l'inondant des bons et mauvais moment qu'il avait passé dans la tribut, aux côtés de sa mère, de ses compagnons d'infortune, de son chef. Il avait toujours admiré le Dimoret, nommé Slasher, et il s'en voulait toujours de ne pas l'avoir protégé. C'était d'ailleurs ce qui avait causé son bannissement. Il se souvenait encore des regards haineux que lui avait jeté les membres de l'élite, la compagne de Slasher. Il avait été le seul présent au moment de l'assassinat, il aurait du protéger le meneur en se servant de son corps comme bouclier. Mais il ne l'avait pas fait. Sundance soupira avant de poser son regard sur le collier qu'il tenait dans une de ses pattes. Peut être devait-il penser à le rendre, il n'en avait pas besoin, et il ne tenait plus à vendre ou à faire du troc avec.

Elle avait envie d'apprendre à le connaitre et voulait savoir comment se passait une vie de solitaire... il y avait pas mal de clicher, de rumeur, de mensonge à leur sujet, mais Etoile Rousse n'était pas idiote, bien au contraire, elle savait qu'il ne fallait pas se fier aux propos de quelques Pokémons frustrés! Mieux valait il écouter es paroles de quelqu'un qui y connaissait quelque chose, un vrai solitaire! Pourtant, elle n'en avait pas eu l'occasion avant aujourd'hui, aucun solitaire assez rusé pour se méfier de la Phillaly qui n'avais parfois rien à voir avec une jolie petite femelle comme on peut parfois l'espérer, bien qu'elle pouvait être très belle, il ne fallait pas se laisser charmer, surtout pas, Roussy, c'est comme une plante carnivore, elle est attirante, mais son piège se referme avant même que vous vous en rendez compte. La mort, le sang, l'agonie, elle n'a rien à voir avec la jolie petite cheffe sage comme on s'y attendrait, son clan le sait, il ne dit rien car s'est une bonne chef dévouée, mais elle est parfois vicieuse et déteste les faibles, c'est à dire les solitaires, qu'elle croyait tous faible, mais aujourd'hui, elle se rend compte qu'il y avait des exceptions de la règle qu'elle avait créé elle même. Sundance en était une exception, malin, habile, il était l'inverse même d'un solitaire comme Etoile Rousse le pensait, voilà pourquoi, elle avait envie de l'épargner, de plus, il était intéressant et avait des tas de chose à dire qu'elle ignorait. Elle voulait apprendre à le connaître...

-Plus ou moins. Mais on ne peut pas réellement qualifier ça de "clan". Déjà parce que le système de ma tribut est entièrement différent, en serais que pour les rangs. Il y a un chef, comme dans les clans, mais ce sont les petits du chef qui deviendront chef à leur tour, à la mort de ce dernier. S'il y en a plusieurs, c'est l'aîné qui est prioritaire. Après, il y a un certain découpage social, je faisais parti de la dernière, la plus misérable.

Elle penche sa tête, tout à son écoute, elle ne comprenait pas tout ce qu'il racontait, mais ça ressemblait un peu à sa vie, sauf que sa vie n'avait été qu'un fléau de souffrance, de douleur, de perte et de larme, aujourd'hui encore, elle ne pardonne pas tout à ce monde, au mâle particulièrement au chef qui l'avait nommé lieutenante et qui l'avait fait perdre son ancien compagnon. Mais les choses changent maintenant, il faut aller de l'avant même si le passé resurgit, les rencontres doivent se multiplié et ainsi sociabilisé Etoile Rousse, mais son envie de tuer s'était un peu estompé à la retrouvaille de sa fille et de sa fille adoptive. Qu'elle avait abandonné, oui, depuis le début elle avait tout fait de travers...

-Moi, depuis le début, j'ai tout fait de travers, j'ai commis l'irréparable à plusieurs reprise, j'ai tué menti abandonné et pourquoi ? Pour une satané pace de chef!

Son regard triste et nostalgique ne faisait plus trop pensé à la cheffe sanguinaire que vous connaissez tous et elle s'étonné elle-même de s'être confier ouvertement à cet inconnu!

Sundance remarqua aisément que la Phyllali s'intéressait à ce qu'il racontait, et cela lui mettait du baume au coeur. Sa solitude l'avait poussé à fuir les clans, les guerriers, et tout ce qui s'y approchait. Il s'était promis de ne jamais sympathiser avec eux, et le voilà qui conversait avec la chef d'un de ces clans ! Qui l'eut cru ? Lui même avait du mal à le croire. Son regard se dirigea de nouveau vers le collier qu'il tenait entre ses pattes griffues et il songea de nouveau à le lui rendre. Tout-à-coup, la Phyllali prit la parole, sa voix était empreinte d'une tristesse apparente, et lui révéla qu'elle avait fait des choses horribles, et pour cause. Elle avait tué. Avait-elle réellement assez de force pour cela ? Elle avait menti. Tout le monde ment, il n'y a pas de réel mal à cela. Elle avait abandonné. Qui ? Quoi ? L'esprit du Farfuret resta bloqué au niveau de l'énonciation des meurtres. Était-elle vraiment capable de tuer de sang-froid ? Un frisson parcouru l'échine de Sundance. Cette fois-ci, il regrettait vraiment d'avoir dialogué avec elle. Une meurtrière. Il était face à une meurtrière. Le pire, c'était qu'elle l'avait fait pour accéder au pouvoir, ou du moins, cela sonnait comme tel. Même les Farfurets les plus vicieux et mauvais de la tribut ne serai pas allé jusqu'à éliminer la famille de Slasher. Essayerait-elle de le tuer lui aussi ? Il avait pénétré sur son territoire et lui avait volé un objet de valeur, il ne lui en fallait sûrement pas plus pour lui ôter la vie. Le ferait-elle souffrir avant de l'achever ? Une grimace d'horreur apparut sur le visage du Farfuret, tandis que ses yeux reflétaient sa peur. Il valait mieux partir, et ce, sans attendre. Sundance déposa lentement le collier sur le sol, ne quittant pas la meneuse des yeux, prêt à détaler au moindre signe de préméditation pour l'attaquer. Une fois cela fait, il commença à reculer lentement, très lentement, d'une façon presque imperceptible. Il chercha à détourner l'attention de la Phyllali en lui faisant un commentaire.

-Ah ... Euh ... Tu sais, ce n'est pas si grave si tu ... euh ... Regrettes tes gestes, hein ? E-Et puis tiens, j-je te rends ton collier, je n'en ai pas besoin en fin de compte. Et ... C-C'est quoi ton nom ? Oh non, en faite, je veux pas savoir ... Et ... Et puis je vais te laisser, hein ? Je ne suis qu'un intrus de plus sur ton territoire, n'est-ce pas ? Je n'ai rien à faire ici.

Bravo. Niveau discrétion on ne pouvait faire mieux ... Bon. Il n'avait plus qu'à filer n'est-ce pas ? Sundance recula encore un peu, de plus en plus vite, il y avait maintenant plusieurs longueurs de queue qui les séparaient, lui et la Phyllali.
Maintenant !
Et il fila, aussi rapide que l'éclair: il bondit en arrière, fit un demi-tour alors qu'il se trouvait encore en l'air, fléchit les pattes postérieures lorsqu'elles touchèrent le sol pour s'en servir comme d'un ressort. Il fut projeté en avant et se mit à courir aussi vite qu'il le put, ne cherchant même plus à grimper aux arbres.

L'instinct de survie primait avant tout, c'est un fait lorsqu'on est un Solitaire.

Elle vit le Pokémon se raidirent, avait il peur d'elle ? Jadis elle aurait été ravi d'être crainte mais là pas, elle se sentait plus seul que jamais et depuis le début, elle se l'avoue, elle avait tout fait de travers, mais le Farfuret n'avait pas tout compris et elle regretta un peu d'avoir été si vague avec lui, de ne pas lui avoir dit la raison de certain de ses actes, elle avait plus été une victime au cour de sa vie qu'une sanguinaire... Même si, bien sûr, elle l'avait quand même fait, ais, pouvait on vraiment dire que s'était de sa faute ? D'un côté, elle avait été manipulé, sali trahi, elle n'était pas la seule responsable de ce qu'elle était devenue... Et le mâle n'avait pas compris, pas compris qu'il ne s'agissait pas que d'une meurtrière, mais que la douleur qui l'a saisi à chaque fois qu'elle repense à son passé. Elle serra les crocs, la tristesse qui grandit en elle. Le Farfuret avait changé d'un coup, comme si il ne pourrait jamais faire confiance à Etoile Rousse, il le comprenait.

-Ah ... Euh ... Tu sais, ce n'est pas si grave si tu ... euh ... Regrettes tes gestes, hein ? E-Et puis tiens, j-je te rends ton collier, je n'en ai pas besoin en fin de compte. Et ... C-C'est quoi ton nom ? Oh non, en faite, je veux pas savoir ... Et ... Et puis je vais te laisser, hein ? Je ne suis qu'un intrus de plus sur ton territoire, n'est-ce pas ? Je n'ai rien à faire ici.

Elle le regard bien tristement, elle savait que le mâle allait partir et n'espérait plus jamais la revoir, elle ne voulait pas qu'il la retienne comme une sanguinaire sans cœur. Oui elle l'avait été, oui elle le serrait peut être toute sa vie, mais elle voulait qu'il comprenne, qu'elle aussi avait été manipulé, Sundance se mit à courir à terre et non dans les arbres, sans demander son reste, Roussy se leva, il fallait s'expliquer, s'était le seul moyen. Elle savait très bien où il courrait, à la frontière. Le Farfuret courait bien trop vite pour qu'elle le rattrape comme ça, mais, vu qu'elle était sur son territoire, elle le connaissait extrêmement bien et connaissait également un raccourcit. Elle attrapa le collier de Cyhme qu'elle passa autour de son coup et se mit en direction du raccourcit en courant très vite, aussi vite qu'elle le pu! Pour enfin atteindre son but, de là, elle attendit, espérant être arrivé à temps et comme elle l'espérait, elle vit Sundance! Elle l'interpella:

-S...Sundance!

Tout essoufflé elle leva la tête bien droite et déclara d'une voie posé:

-Il faut que je t'explique un truc... Je n'ai pas envie que tu croies que je suis une sanguinaire, meurtrière sans foi ni loi!

Son ton était presque suppliant et pour la première fois de sa vie, elle voulait rendre des comptes, mais pas n'importe lesquels, ceux la vérité qui la pesait tellement, elle lui jette un regard et pousse un long soupire elle s'obligea à continuer:

-Mon nom, c'est Etoile Rousse. Quand j'étais guerrière, je suis tombé amoureuse d'un Pokémon d'un autre clan, j'aurais pas dû. J'avait également un ennemi, cœur noir qui voulait à tout prix devenir chef de clan, alors quand le chef m'a nommé lieutenante, il était fou de rage! il a tué notre chef et a réussit à enlevé Cyhme, mon compagnon secret, je ne les jamais revu, mais Cœur Noir rodait toujours... Alors j'ai dû abandonné ma fille Nuage de Cascade, pour la protéger de ce fou furieux... Depuis que je suis née, j'ai également été manipulé par mon père et mon oncle, il m'on obligé à tuer tout ceux qui me résistait et ainsi conquérir les autres clan... Et je garde toujours de l'amertume, je n'ai pas choisit ce que je voulait devenir...

Fuir. Fuir. Il fallait partir, aller le plus loin possible, rentrer chez soit et prier pour ne pas être découvert. Il ne fallait pas se faire rattraper. Surtout pas. Les paysages autours de lui semblaient déformés, flou, et irréel tant il courait vite. Il sentait ses griffes s'enfoncer dans le sol meuble de la forêt, puis s'en retirer pour le projeter en avant, toujours plus vite, toujours plus loin. La peur le tenaillait. Son instinct de survie criait, l'alertait, lui hurlait de fuir, de quitter les lieux sur le champ. Mais il la sentait. Elle le suivait, et lui fatiguait. Non. Il ne fallait pas craquer. Pas si vite. Il l'entendit l'appeler. Par réflexe il s'arrêta. Il comprit qu'il avait signé son arrêt de mort: une fois qu'il s'était arrêté de courir,il n'arriverait pas à reprendre sa course. Le souffle court, rauque, il l'attendit. Il lui en coûtait de finir sa vie ainsi, en lâche, sans résistance. Il posa son regard horrifié sur la Phyllali, qui lui parlait. Il n'entendait rien, la peur et la fatigue le rendait sourd, tout ce qui lui parvenait était les battement affolés de son coeur et sa respiration saccadée. Sundance ferma les yeux, ramena ses pattes postérieures contre lui, couvrit sa tête de ses pattes antérieures, dans un mouvement d'ultime protection, prêt à recevoir le coup de grâce. Mais celui-ci ne vint pas. Le Farfuret ouvrit un oeil, puis deux, observa la meneuse, estomaqué. Elle lui révéla son nom: Etoile Rousse.

En temps normal, Sundance aurait fait la remarque que son nom ne lui convenait pas vraiment, qu'elle n'était pas rousse. En temps normal. Gardant toujours ses pattes au-dessus de sa tête, il écouta la tirade la meneuse, physiquement incapable de dire quoi que ce soit. Elle parla ainsi pendant quelques minutes, la Phyllali semblait sur le point de pleurer. Calmé, Sundance laissa tomber ses pattes, et plongea son regard rouge de sang dans celui d'Etoile Rousse. Elle avait beau dire ce qu'elle voulait, il voyait toujours en elle une meurtrière. Elle avait commit l'irréparable. Combien de vie avait-elle ôté pour accéder au pouvoir ? Combien de famille avait-elle brisé ? Comment avait-elle put abandonner sa propre fille ? Une vague de dégoût et de mépris traversa le Farfuret. Il n'avait plus peur d'elle, il restait tout de même sur ses gardes, tout ce qu'il ressentait à son égard était de l'aversion. Il se mit debout, non sans mal, et se posta bien droit devant elle, son regard toujours plongé dans celui de la meneuse. Il était à présent déterminé.

-Tu es faible. Et stupide. Je n'ai pas d'autres mots pour te qualifier. Si tu avais eut un tant soit peu de volonté et de bon sens, tu n'aurais pas écouté ton père et ton oncle. Tu les aurais dénoncé. Mais je crois que ce qui me révulse le plus, c'est que tu es abandonné ta fille, soit disant pour son bien. Ce n'est jamais la bonne solution. Tu n'imagines pas à quel point elle a dut souffrir de croire que personne ne l'aimait.

Sundance prit une légère pause pour reprendre son souffle, il avait dit tout cela sans prendre le temps de respirer. Ce qu'il avait déclaré était blessant, peut-être même que la Phyllali souhaitera se venger, mais ne ditons-on pas que seul la vérité blesse ?

-Quant à tes meurtres, ils sont impardonnables. Combien de familles as-tu fait souffrir ainsi ? Et s'ils étaient eux même cruel ou mauvais, sache qu'il ne faut jamais répondre au mal par le mal. Tu as commis l'irréparable. Et pour cela, je ne peux t'accorder ma confiance. Jamais je n'accorderai ma confiance à un meurtrier.

elle respirait difficilement sous l'effort, mais bien vite elle reprit son souffle, elle aurait pu pleurer, mais cela faisait bien trop longtemps qu'elle n'y arrivait pas, elle savait que Sundance ne pourrait lui faire confiance, elle le savait, pourtant, Etoile Rousse voulait juste se justifier, pas autre chose, non, juste la vérité, c'est tout, ce qu'elle n'avait jamais raconter à personne, sa vie, sa vie qui n'avait cesser de s'acharner sur elle. Elle veut changer, mais pour ça, la vérité devait refaire surface, ça lui coûtait et le Farfuret n'était pas compréhensif, ses oreilles se rabattirent un peu sur son crâne, Sundance allait la critiquer, elle s'en moquait, de toute façon, au point où elle en est! Elle tremblait un peu. Pourquoi n'avait elle pas eu une vie comme les autres ? Pourquoi n'avait elle pas été aimé et respecter pour ce qu'elle était vraiment ? Sundance n'avait plus peur, il avait l'air de vouloir prendre une petite vengeance...

-Tu es faible. Et stupide. Je n'ai pas d'autres mots pour te qualifier. Si tu avais eut un tant soit peu de volonté et de bon sens, tu n'aurais pas écouté ton père et ton oncle. Tu les aurais dénoncé. Mais je crois que ce qui me révulse le plus, c'est que tu es abandonné ta fille, soit disant pour son bien. Ce n'est jamais la bonne solution. Tu n'imagines pas à quel point elle a dut souffrir de croire que personne ne l'aimait.

Elle voulut lui répondre, mais elle vit bien qu'il voulait continuer, le temps d'une légère pause pour respirer, elle n'ajouta donc rien, se contentent de l'observer tristement:

-Quant à tes meurtres, ils sont impardonnables. Combien de familles as-tu fait souffrir ainsi ? Et s'ils étaient eux même cruel ou mauvais, sache qu'il ne faut jamais répondre au mal par le mal. Tu as commis l'irréparable. Et pour cela, je ne peux t'accorder ma confiance. Jamais je n'accorderai ma confiance à un meurtrier.

elle le savait, ce qu'elle avait fait était impardonnable, peut être même qu'elle continuerait, elle leva la tête, elle hésita, sa vie n'avait plus eu de sens, pourquoi pas s'arrêter là et mourir ? Le monde serrait peut être plus beau, mais elle voulait s'accrocher et au moins réparer certaine de ses fautes, elle finit par répondre:

mafille était ce que j'avais de plus précieux au monde! Je les abandonné pour la protéger... Je sais ce que j'ai fait ne se pardonne pas, mais comment aurais-je pu m'opposer à mon père et mon oncle ? Je n'avais que quelque lunes! Je ne connaissait alors rien de la vie... J'espérais juste que tu te montre un peu plus compréhensif!

[Nope ! xD]

Sundance vit la Phyllali rabattre ses longues oreilles contre son crâne lorsqu'il l'insulta ouvertement. Il mentirait s'il disait qu'il n'avait réellement plus peur. La terreur ne lui tenaillait plus le ventre, mais elle était toujours présente. Sundance n'était qu'un pauvre Farfuret gringalet, faible, sans aucune expérience du combat, ou du moins, le dernier auquel il avait participé s'était mal passé, ce qui lui avait ôté l'envie de recommencer. Etoile Rousse était une vrai guerrière. Elle était vigoureuse et bien nourrie, ses muscles noueux apparaissaient clairement sous sa fourrure dorée, son expérience de la guerre était indéniable, et on pouvait facilement voir qu'elle savait se battre comme personne. Son regard brûlant, reflet d'elle-même, reflet de son âme, montrait sa véritable nature au yeux du monde : celle d'une meneuse. Seulement, Sundance pouvait voir qu'elle ne savait pas se comporter comme tel, qu'elle obtenait le respect uniquement par la peur. Une chef comme cela ne pouvait pas inspirer la confiance. Par conséquent, Sundance avait toujours peur d'une vengeance de la meneuse, qui pouvait arriver à tout moment. Elle n'avait qu'à le plaquer au sol, lui mordre la gorge et ce serrait fini. Mais elle ne fit rien de tout cela. Elle tenta à la place de se justifier. Mais pouvait-on vraiment justifier un meurtre ? La Solochi qui avait tuée Slasher n'avait eut aucune raison de le faire. Elle aurait pu tout simplement s'enfuir. Mais elle avait choisi la véritable voie de la lâcheté. Elle l'avait attaqué de dos, l'avait tué, assassiné, alors qu'il ne la regardait pas. Pouvait-on justifier un tel acte de violence ? Sundance se souviendra toujours de son pelage poisseux du sang de son chef, des regards haineux de ses camarades. C'était un traumatisme qu'il ne serait pas prêt d'oublier. Il ne pouvait s'empêcher de songer aux familles, aux proches, des victimes d'Etoile Rousse. Avaient-ils le même trou qui fendait son coeur à vif ? Ce vide que rien ne semblait combler ? Sundance se mordit la lèvre jusqu'au sang, mais il ne s'en rendit pas compte. Ses pensées s'emmêlaient dans son esprit, elles s'entrechoquaient, se cognaient les unes aux autres, s'opposaient. Il finit par trouver quelque chose à répondre à la meneuse:

-S-Si tu l'aimais vraiment, si tu étais vraiment une mère digne de ce nom, tu n'aurais jamais abandonné ta fille ! Tu l'aurais protégé à l'aide de tes crocs et de tes griffes ! Tu n'aurais pas dut survivre avec l'idée de la savoir loin de toi, en danger !

Les larmes coulaient en cascade le long de ses joues, mêlées aux quelques gouttes de sang venant de ses lèvres. Il ne pouvait s'empêcher de penser à sa mère qui avait tenté de le protéger lorsqu'il avait été banni de la tribut. Elle avait été rouée de coups, mais Sundance savait qu'elle s'en était sortie. Sa mère était forte. Elle ne s'était jamais laissé marcher sur les pattes. Si seulement il avait hérité d'un peu de son courage !

Le Farfuret renifla, passa sa patte sur son visage pour essuyer ses larmes. Il était si instable ! Il prit une grande inspiration et continua.

-Si tu n'avais vraiment que quelques lunes, je me demande comment tu as pu tuer. A moins que tu ais tué des jeunes de ton âge, histoire d'éliminer l'adversité ? Dans ce cas là, c'est encore pire ! Tu es un monstre ! Et tu veux que je me montre compréhensif ? J'ai pardonné mes camarades qui m'ont banni, ils étaient aussi bouleversés que moi, ils ne savaient pas ce qu'ils faisaient, mais c'est bien parce qu'ils n'ont tué personne eux !

Roussy voyait clairement que Sundance avait peur d'elle. Il la prenait toujours pour une sanguinaire meurtrière assoiffé de crime. Et que pouvait elle ajouter ? Quoi qu'elle dise, le Farfuret restait borné, il n'écoutait que son instinct qui lui dictait de fuir, fuir le plus loin possible le danger, le danger qui s'avérait être elle, elle aurait voulu dire quelques choses, au moins le rassurer, mais elle ne pouvait nier, s'était vrai... Il devait être terrorisé et elle désemparé, elle savait que le mâle gardait une distance respectable entre lui et elle au cas où elle attaquerait, mais pourquoi ferait elle une chose pareil ?? Depuis le début, elle n'avait pas montré d'agressivité... Enfin, sauf au début, mais s'était de ça faute, il n'avait pas qu'à essayer de lui voler ce qui lui est cher. elle ne lui en voulait pas vraiment maintenant qu'elle l'avait récupéré, par contre, lui, semblait lui en vouloir terriblement d'avoir tuer d'autre Pokémon, c'est vrai que d'un coté, la plupart des assassin reste des mâles avec leur caractère sans scrupule, mais il y a toujours des exceptions à la règle et on peut dire que Roussy en fait parti...

-S-Si tu l'aimais vraiment, si tu étais vraiment une mère digne de ce nom, tu n'aurais jamais abandonné ta fille ! Tu l'aurais protégé à l'aide de tes crocs et de tes griffes ! Tu n'aurais pas dut survivre avec l'idée de la savoir loin de toi, en danger !

Elle soupira, ils tournaient en rond, la discussion ne mènerait nul part! Et pourtant, il ne cessait d'avoir raison d'un certain point de vue. Elle aurait put très bien décider de défendre l'honneur d'une famille, uni et heureuse où tout va bien... Mais non, la vie d'Etoile Rousse n'a jamais été autre chose qu'un mélange d'embuche, d'obstacle et de complication, rien n'a été simple, tout est allé de travers, tout, depuis le début et s'est terriblement frustrant, sachant que vous avez essayé de faire au mieux, de faire ce que vous pensez juste mais vous vous rendez compte que vous vous êtes planté... Elle jeta un coup d'œil à son interlocuteur, qui pleurait en silence, repensait il à son propre passé ? Ses propres problèmes ? Elle ne savait plus du tout quoi dire, l'état de Sundance la troublait un peu, mais celui-ci essaya de se reprendre quelques peu et de continuer:

-Si tu n'avais vraiment que quelques lunes, je me demande comment tu as pu tuer. A moins que tu ais tué des jeunes de ton âge, histoire d'éliminer l'adversité ? Dans ce cas là, c'est encore pire ! Tu es un monstre ! Et tu veux que je me montre compréhensif ? J'ai pardonné mes camarades qui m'ont banni, ils étaient aussi bouleversés que moi, ils ne savaient pas ce qu'ils faisaient, mais c'est bien parce qu'ils n'ont tué personne eux !

Oui... Bon... l'âge de fait pas la sagesse enfin si.... mais dans l'autre sens, elle... Si jeune et pourtant si apte à tuer, n'est-ce pas le début de la délinquance ? Peut être bien mais le malentendu reste intact, Sundance ignorait véritablement qui elle avait tué, certes elle avait tué des innocent, mais jamais elle n'avait touché à un seul poil de ses camarades de clans! Et maintenant qu'elle "essayait de changer" ce solitaire lui balance tout sur le dos, décidément, elle manque de chance! Comme elle n'avait plus d'argument pour se justifier, elle fit un pas en avant en grondant légèrement, elle lâcha:

- Oui, je n'ai pas été correct, depuis le début, je ne peux nier ce que j'ai fait, jamais je ne pourrait me faire pardonné pour tout ce que j'ai fait et pourtant, je pense avoir sut me faire pardonné à ce qui m'était le plus précieux... Mes deux fille, tu pourras toujours le leur demandé, elles s'appellent Petite Aurore et Nuage de Cascade et je regretterait toujours ce que je leur aurai fait!

Un frisson parcourut l'échine du Farfuret lorsque la meneuse soupira, l'air exaspérée. Il aurait peut-être mieux fait de se taire finalement ... Elle était plongée dans ses pensées, qui semblaient bien noires. Mais son passé permettait-il vraiment de pardonner ses meurtres ? Sundance se massa la tête du bout des griffes, il n'en pouvait plus de penser à tout cela. Il sursauta lorsqu'Etoile Rousse lui jeta un regard. Lui en voulait-elle ? C'était fort à parier. Il passa nerveusement une patte sur sa tête, rabattant son oreille couturée de cicatrices contre son crâne. Il n'aimait pas qu'on le dévisage ainsi, surtout quand il était dans cet état peu glorieux. Qu'est-ce qu'aurait dit sa mère si elle le voyait comme cela ?  Il déglutit difficilement, ne préférant pas y penser. Un long silence s'installa, lourd, pesant, uniquement interrompu par les battements affolés du coeur du Farfuret. Est-ce qu'Etoile Rousse les entendait ? Puis, tout à coup, la meneuse fit un pas en avant, tout en grondant, les yeux lançant des éclairs. Sundance sursauta de nouveau et retint son souffle. Allait-elle attaquer ? Tout semblait le prouver. Pourtant, elle ne fit rien de tel. La chef de clan ne nia pas les accusations du Farfuret, ce fut tout ce qu'il retint de sa tirade, le reste rentra par une oreille et sortit de l'autre. Regrettait-elle ses actes ? Sundance avait du mal à le croire, il ne la voyait pas regretter ce genre de chose. Elle avait bien fini par être chef, non ? Sundance ferma les yeux, comme pour tenter de calmer la peur qui lui tenaillait le ventre. Il avait l'impression que sa tête allait exploser. Trop de souvenirs resurgissaient, la fatigue et la terreur n'arrangeaient rien. Il ne pouvait plus tenir cette conversation. Cette dernière avait pris plus d'ampleur que ce qu'elle aurait dut. Il devait y mettre fin.

Deux options se présentaient à lui. La première consistait à fuir, mais la dernière fois, cela c'était soldé par un échec. La deuxième consistait à attaquer, et à fuir ensuite. Sundance n'hésita pas longtemps, le choix était évident.

Avec une agilité hors du commun, le Farfuret se glissa sous la meneuse, pour pouvoir avoir accès à son ventre, endroit qu'il savait plus fragile chez les Pokémons Quadrupèdes. Aussi vif que l'éclair, il utilisa une attaque qui se trouvait être fort pratique dans la situation où il était :
TRICHERIE
Il frappa la guerrière avec une force décuplée, avec la force la Phyllali. Elle fut projetée en arrière sous la puissance du choc, enfin pas tant que ça. Disons qu'une échappatoire s'ouvrait au Farfuret. Il recula d'un bond, et repéra un arbre parfait. Sundance grimpa dessus aussi vite qu'il pouvait, mais il ne s'arrêta pas là. Pas lorsqu'il pouvait enfin s'échapper et retourner chez lui. Il bondit sur une branche appartenant à un autre arbre, et continua ainsi jusqu'à prendre de l'assurance et pouvoir aller plus vite.

Tout ce que Sundance espérait, c'était qu'Etoile Rousse ne le suive pas.

Malgré sa tirade un peu fatigante, la femelle voyait bien que dans les yeux de Sundance, il n'en avait rien tiré si ce n'est qu'elle restait une meurtrière. Pour une fois, quelqu'un se trouvait plus borné qu'elle! Elle eut un long soupire en comprenait que, quoi qu'elle dise, rien ne changerait désormais. elle était coincé, elle ne savait plus quoi dire, elle était prise de court. Sundance semblait réfléchir au meilleurs moyen de s'évader. elle ne dire rien, se contenant de l'observer, il avait l'air terrifier, comme avant, sauf que maintenant, il devait surement s'imaginer qu'elle allait l'attaquer! Mais pourquoi était il aussi idiot ? Pourquoi ? Certes, l'instinct de survit devait prendre le dessus, mais était-ce une raison pour ignorer tout bonnement les explications de Roussy ? Jusqu'à présent, elle ne lui avait fait aucun mal, pas le moindre, elle ne l'avait même pas éraflé!! puis, le mâle paru prendre une décision, Etoile Rousse fit un pas en arrière, méfiante mais trop tard, le Farfuret lui bondit dessus avec une agilité incroyable, il se glissa sous son ventre et la femelle se cabra, malheureusement, Sundance réussit tout de même à la frappé avec une telle force qu'elle s'écroula sur le sol alors que du sang se mit à couler en goutte.

Il s'agissait là d'une attaque bien lâche, elle vacilla alors que son ventre lui brûlait, jamais elle n'avait été aussi peu sur ses gardes, elle était fatigué, déçu, frustré, elle s'écroula un instant sur le sol, un peu sonné, avant de se relevé en tremblant, non, Roussy était plus forte, se laisser aller était à l'encontre de ses principes, elle regarda les arbres par où était partit le fugueur, elle savait que ça ne servait strictement é rien de le poursuivre car il recommencerait une conversation qui ne mènerait nul part. Elle ècha son ventre qui saignait légèrement, étonnement, elle n'avait aucune envie de se venger. Elle, qui d'habitude était plutôt rancunière. Elle resta un moment assise puis leva une patte entaillé... Comme son ventre, sauf qu'elle se l'était ouverte avec une racine acérée.

Elle n'avait pas envie de partir, de plus, que dirait ces guerriers en la voyant à ce point peu présentable et sans dignité ? Il devrait s'inquiéter et c'est bien la dernière chose qu'elle souhaitait, elle décida donc de calmer ses blessures à cet endroit même, elle s'y coucha, puis fixa le collier de Cyhme, elle leva une patte pour le rapprocher de son visage avec un léger sourire, elle avait quand même eu chaud! elle ferma les yeux tout en se léchant le flanc et le ventre toujours bien rougit.