Depuis que j'ai commencé à vivre dans le clan et que j'ai découvert les divers territoires, j'ai toujours voulu faire une chose. Je m'étais beaucoup aventurée sur chacun des différents territoires mais la Forêt Mystique, le Lac Courage étaient quelques uns des plus beaux endroits que j'ai pu voir dans toute mon enfance. Même si les chauds rayons du soleil m'accompagnaient quand j'y allais le jour, j'aimais beaucoup y aller la nuit. Au moment où je pouvais contempler le reflet de la toison argentée.
C'est pour ça que je retournais au lac la nuit où les étoiles brillaient aussi fort que le soleil.
Nager ? Très peu pour moi même si je m'étais toujours demandée quelle sensation cela faisait de nager dans l'eau rafraichissante. Mais mon domaine était bien autre chose. Moi ce que j'adore c'est de voler. Non, pas de voler les baies d'un pauvre petit Pokémon qui a faim. Non, de voler dans les airs aussi librement qu'un nuage, voilà la chose que me procurait le plus grand bien.
Après, j'avais aussi très envie d'essayer de rentrer un peu dans l'eau, mais il fallait que j'oublie cette idée qui était plus que mauvaise. Mais une ampoule me traversa l'esprit pour sentir l'eau mais sans danger de noyade. J'allais Voler aux ras de la surface de l'eau pour que mes ailes puissent toucher l'eau mais en étant en dehors je serais en sécurité.

Sans attendre, je fis exactement ce que j'avais prévu dans ma tête.
Je volais si près de la surface de l'eau que l'on pouvait croire que je glissais sur elle. J'abaissais alors une de mes deux ailes et sentis l'eau si fraiche, les éclaboussures venaient jusque sur tête. J'étais tellement contente. Je m'amusais à changer d'aile, seulement, je ne faisais plus attention où j'allais tellement j'étais amusée. Et donc, je ne fis pas attention que je me rapprochais de la berge en face où juste après il y avait une forêt. Peu après, je ne sentis plus l'eau chatouiller mes ailes mais le temps de relever la tête, je percutais un arbre de plein fouet. L'arbre, lui n'a rien eut mais moi je fus assommée avec le choc. Seulement de l'arbre au ac, il y avait une petite descente, une toute petite mais une descente quand même. Toujours dans les pommes, je roulais petit à petit jusqu'au lac et me retrouvais dans l'eau quelques instants après. Dans l'eau aussi, près de cet endroit il y avait malgré moi une plus grande descente et, noyée et inconsciente, je descendis dans cette eau que je croyais si inoffensive si on n'y faisait attention...

Ce fut pour moi, la Fin...