Sujet: Celui qui détient le mensonge et en déduit la vérité. Lun 29 Déc - 23:31 | |
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Mirage => Gardien des Fables
I- Identity card |
Nom: Mirage => Gardien des Fables Âge (en lunes) 1200 lunes et des cailloux maintenant (100 ans) Sexe: Asexué penchant plus vers la masculinité Race: Mewtwo Types (deux maximum ; une dominante et une récessive): Psy Rang: //// Clan: Clan des Étoiles
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II- Personality & Tastes
JE SUIS CE QUE JE SUIS ...Défauts : Antipathique, Arrogant, Blasé, Franc à en être blessant, Borné, Colérique, Compliqué, Énigmatique, Froid, Hautain, Inaccessible, Maniaque, Manipulateur, Méchant , Méfiant, Renfermé.
Qualités : Apaisant, Appliqué, Authentique, Autonome, Autoritaire, Cohérent, Acharné, Constant, Convainquant, Direct, Discipliné, Intelligent, Loyal, Maître de soi, Méthodique, Minutieux, Pondéré, Placide, Pragmatique, Prévoyant, Protecteur, Romantique, Sérieux.
III- Once upon a time ...
VOICI MON HISTOIRE ...
- - - - - - - - - - - - - - - - - - Mirage - Les origines d'un monstre:
- Je me nomme... Aitwo.
Un sourire angélique s'était dessiné sur ses lèvres d'enfant humaine. Son visage, sa voix, son prénom... Tout ces éléments furent immédiatement enregistrés par mon esprit. Moi qui ne connaissais encore rien à la vie, pas même l'utilité d'exister, je l'avais suivie. Au départ, parce que je ne savais pas vraiment quoi faire. Puis, parce que je l'ai appréciée. J'avais appris tout ce qu'elle avait accepté de m'expliquer, sans prononcer le moindre mot, juste en écoutant, les prunelles scintillantes d'intérêt. Il n'avait pas fallu bien longtemps pour que je la porte en mon cœur, comme un bijou précieux. Était-ce de l'amour ? Non, j'en suis certain. Mais c'était un sentiment beaucoup plus unique qu'une amitié, tellement plus fort... Comme si... Nous étions de la même famille. Nous nous acceptions mutuellement sans avoir besoin d'en savoir plus amplement. C'était la simplicité des rapports entre enfants. Une enfance... Qui me fut volée. Je suis sûr que si Aitwo était encore là, elle aurait su mettre des mots sur mes sensations. Elle aurait trouvé le terme juste pour tout expliquer. Mais pour elle, tout est finit, depuis bien longtemps. Peut-être est-ce pour ça que j'ai tout oublié, que j'ai fais comme si le début de mon existence n'était pas là, parce que pour elle, il n'y avait pas eu de commencement. Elle a disparu, elle ainsi que tous mes camarades clonés, comme moi. Furieux, désemparé, terrorisé d'avoir perdu les seules choses auxquelles je tenais, je m'étais emporté. Ne contrôlant ni mes réactions ni mon pouvoir. Je me suis déchaîné dans cet univers où seuls les ténèbres demeuraient. Puis, comme par magie, sans pouvoir résister, empoisonné par un produit créé par les humains, je me suis évanoui.
Je n'ai pas rouvert les yeux avant un très long moment, paralysé par leurs machines et leurs substances contre lesquelles je ne pouvais rien. J'ai passé mes premières années dans un tube, à entendre des voix dont je ne comprenais pas les paroles. Recroquevillé, j'ai silencieusement prié pour ne pas disparaitre, pour ne pas mourir, pour découvrir le monde qui me promettait tant de choses. Mais aucun dieu n'a répondu à mes appels incessants. A force d'entendre cette langue étrange, j'ai finis par la comprendre, doucement, mais sûrement. Passant le plus clair de mon temps à analyser tout ce qui était à ma portée, j'ai appris que je n'étais pas une créature unique. J'étais un clone génétiquement modifié d'une dénommé "Mew" ancêtre de tous les pokémons. Quelque fois, je parvenais à entrouvrir les paupières. J'apercevais alors des silhouettes étranges, ses faufilant à droite à gauche, chuchotant, tapant sur des machines, réagissant à des voyants lumineux... Des bulles flottaient tout autour de moi, dans mon bocal. Mais mes réveils ne duraient pas longtemps, au moindre signe de vie, j'étais immédiatement replongé dans le néant.
Plongé dans un sommeil artificiel, maintenu en vie par des machines, manipulé, analysé, ausculté par les paires d'Aitwo, j'ai finis par oublier totalement, tout ce qu'elle m'avait enseigné. Il ne restait plus que la colère et la peur, le désir de vivre libre, vint celui de vouloir me venger, de cette humiliation...
Quand je rouvris les paupières, ce fut pour tuer. Ce fut pour anéantir cette prison dans laquelle j'avais vu le jour. Ce fut pour faire disparaitre cette frustration. Il n'y avait pas de Dieu et je ne pouvais compter que sur ma propre force, j'en pris alors conscience. Le laboratoire est partit en fumée en un rien de temps. Tout ceux qui étaient présents furent pulvérisés. Ne contrôlant pas cette puissance qui m'était étrangère. Je suis resté là, parmi les débris calcinés, à contemplé l'horizon bleuté avec émerveillement.
J'avais perçu un bruit étrange provenant du lointain. Curieux, et sûr de ma force, j'ai attendu de voir ce dont il pouvait bien s'agir. Un homme, à bord d'une machine volante nommée hélicoptère s'est approché de moi. Il s’appelait Giovanni, chef de la Team Rocket et Maître d'une des arènes présentes dans la région de Kantô. Je l'ai écouté, parce qu'il ne s'est pas présenté à moi comme un Maître, il ne m'a pas considéré comme son esclave, ou comme son trophée. J'avais plus l'impression d'être son égal, aussi, nous fîmes un marché. Il me promit de me permettre de dévoiler mon véritable potentiel, il disait que tout ceci n'était rien en comparaison de mes véritables capacités. Il m'avait assuré qu'il m'apprendrait à exploiter mes pouvoirs, qu'il les augmenterait même. Une chance à laquelle je fis honneur.
J'ai enduré toutes sortes d'entrainement, vaincu toutes sortes de pokémons sans jamais subir aucune défaite. Vint le moment où l'impression de stagner s'empara de mon être. Je m'étais rendu compte que je n'évoluais pas, que je n'avais plus rien à apprendre de cet homme et de ses techniques. C'est après avoir semé le chaos, que je m'en suis allé. Ne respectant pas ma part du marché, qui tomba dans l'oubli... J'avais en moi, une colère profonde et viscérale pour le genre humain. Eux qui m'avaient enfermés, qui m'avaient contraint à passer mes premières années dans un endroit sombre et clos, qui m'avaient volé le début de mon existence... ne méritaient pas ma clémence. C'est ainsi que je pensais les choses. Et c'est avec la ferme intention de libérer les pokémons du jougs de ces ignobles créatures dépourvues d'âmes, j'ai organisé un tournoi contre les meilleurs dresseurs du monde dans un endroit que j'avais entièrement conçu. J'ai créé moi-même ma propre équipe. Clones contre originaux, évolutions génétiques ou versions originelles, qui avait le pouvoir de gagner ?
C'est à cette occasion que j'ai finalement rencontré Mew, pour la toute première fois. J'avais en face de moi, une créature rose, dépourvue de toute aura négative. Comme s'il ne connaissait rien à la haine, à la tristesse et au désespoir. Ce fut mon premier et dernier match nul. Il fut le seul capable de m'égaler. Nous étions atrocement égaux.
C'est ce même jour que ma façon de penser fut changée par un humain tout à fait unique. Mais au final... Tout ceci n'était que mensonge, je m'en rends compte désormais. Si lui était différent, pourquoi ais-je pensé que les autres l'étaient aussi ? L'espoir ? J'ai été stupide de penser une chose pareille. Car après tout, les humains mauvais, sont bien plus nombreux que ceux qui sont véritablement bons et droits. Contrairement aux pokémons qui sont des créatures pures tant qu'ils ne les ont pas approché, ils ne méritent pas la clémence, ni la paix.
Après cet évènement, j'ai disparu de la terre pendant plusieurs années en compagnie des clones que j'avais créé. Puis, finalement, avide d'en découvrir plus sur ce monde que je ne connaissais pas, j'ai décidé de l'explorer.
Mais cette histoire, je l'aie oubliée, jusqu'à ce qu'un pokémon me la montre...
- La perte d'un être cher, l'anéantissement d'une créature:
J'avais, après quelques années d'errance, oubliant un peu tout ce qui était lié à mon passé, découvert les territoires occupés par des pokémons organisés en "clans". Ils avaient des coutumes communes, étaient pourtant dissociés et en s'appréciaient pas entre eux. J'avais trouvé ce comportement étrange et digne d'intérêt. Alors je m'étais posé sur la terre ferme, et je les avais discrètement espionnés. Leur façon de vivre en communauté m'avait sidéré. Ils partageaient, se souciaient les uns des autres. Il y avait parfois des conflits, mais leurs liens étaient souvent plus forts. Je n'avais jamais rien vu de semblable, rien de pareil. J'avais du mal à imaginer comment ils pouvaient faire, je me devais de les interroger. C'est alors que j'ai rencontré un pokémon, je ne sais plus de qu'elle ethnie il faisait partit. Mais il a suffit d'un regard, pour que nos cœurs se lient à jamais.
Nous étions tout deux, jeunes, espiègles et blagueurs. Un duo infernal pour tout ceux qui aimaient l'ordre et la discipline. A y repenser, un sourire se dessine encore sur mon visage et mes yeux s'emplissent de nouveau de lumière.
Mon ami s'appelait Apogée de l'Espoir. Il aimait, beaucoup rire et sautiller en tous sens. Il avait un rêve. Quand il m'en parlait, c'était sous la Toison argentée, les étoiles se reflétaient dans ses yeux, et elles dansaient. Sa voix devenait douce. Je pouvais presque entendre son cœur battre à tout rompre quand il me parlait de son objectif. J'étais subjugué. Il désirait, plus que tout au monde, voyager, rencontrer toutes sortes d'êtres vivants, il voulait apprendre d'eux, vivre à travers eux, l'univers l'appelait, les étoiles l'invitaient en dehors de son territoire.
Seulement, il ne pouvait pas se permettre de partir. Il était membre d'un Clan, et il avait par conséquent, des responsabilités qu'il jugeait plus importantes. En plus de cela, il avait déjà une compagne dont il était fou, et une progéniture, dont il était presque amoureux, tant il les aimait plus encore. D'après moi, et je le pense toujours, son choix était noble et personnel. Je n'avais pas le droit de l'influencer, alors je me gardais bien, moi solitaire sans aucune attache, de lui donner des conseils. Plus je le côtoyais, plus je comprenais à quel point il pouvait être sage et patient, pour obtenir l'objet de son désir.
Un jour, il n'en put plus de me voir tourner en rond à notre lieu de rendez-vous. Il me demanda une faveur. Il me demanda, d'aller explorer le monde pour lui. Il voulait que je voyage, que j'apprenne, que je rencontre, il me disait que comme cela, il vivrait à travers moi. Au début, je dois avouer que je n'étais pas très emballé par l'idée. C'était son rêve à lui pas le mien. Je n'avais pas de désir particuliers. Mais il m'a finalement convaincu. Ses yeux brillaient, encore et toujours du même éclat passionné. Il était mon ami, je n'avais pas le droit de lui refuser. Je suis parti tôt le lendemain matin, laissant derrière moi tout ce que j'avais jamais connu, pour quelque chose de nouveau.
Depuis le ciel, j'ai pu admirer l'astre de feu, baigné dans sa chaude lumière se lever lentement dans le ciel. J'ai fait le plus de haltes possibles. Si une fleur attisait ma curiosité, je me dépêchais de regagner la terre ferme pour l'étudier des heures durant. C'est comme si je jouais à un jeu, et que le but, était d'en découvrir le plus possible. C'était plaisant, c'était enivrant, j'adorais ça. Au début, je n'ai rencontré que très peu de Pokémons, le plus souvent isolés, méfiants, mais finalement enclin à aider ceux qui se montraient digne de leur confiance. Je faisais tout dans ce but, pour accomplir le rêve de mon ami. Aux côtés de ces groupes, ou de ces solitaires, j'en apprenais beaucoup, sur tout ce qui pouvait m'entourer. J'avais parfois droit à des histoires anciennes, remontant à un temps oublié de tous. J'avais l'impression d'être un nouveau né, l'impression que l'univers m'ouvrait son cœur, et me donnait accès à tous ses secrets. C'était une sensation... incroyable ! L'impression, d'avoir l'enfance qui m'avait été dérobée. Je ne me suis jamais vraiment fait à cette vie de mouvement. Mais j'avais un objectif, et je voulais plus que tout l'accomplir, je voulais revoir ses yeux pétillants quand je lui aurais raconté mon épopée, mes rencontres, mes mésaventures parfois tellement ridicules ; j'étais sûr que j'avais de quoi nourrir son esprit pendant plusieurs saisons. Vint un jour le temps de la fin. Celui où je rentrais dans cet endroit que j'avais finalement appelé "Chez moi" où m'attendait l'unique membre de "ma famille". Mais surtout, celui où tout avait changé...
Contrairement à ce que l'on pourrait croire : il ne pleuvait pas. Il ne faisait pas froid. Aucun nuage ne prenait place dans le ciel d'azur. C'était un temps magnifique, agréable, chaud, ensoleillé, une journée parfaite pour rentrer dans son foyer, auprès des siens. A la hâte, j'ai pénétré dans le campement sans prendre aucun précaution, oubliant presque l'instinct de survie qui s'était développé en moi, trop pressé de revoir mon ami. Je ne m'attendais pas à ça. Et encore aujourd'hui, je ne comprends pas. Je sais, que le clan de mon ami ne m'a jamais vraiment porté dans son cœur, mais jamais un de ses membres, ne m'aurait regardé et menacé d'une telle façon, avec tant de rage et de mépris. Je connaissais cette expression, une peur de l'inconnu. Mais pourquoi ? Je n'étais un inconnu pour personne ! Pas ici en tous cas... Un Pokémon est apparu. Je l'ai reconnu comme le chef que j'avais jadis côtoyé, il y avait des saisons de cela. J'avais soupiré de soulagement, et m'étais exclamé très enthousiaste : "Je reviens d'un très long voyage, j'ai besoin de voir Apogée de l'Espoir, pour lui faire part de mon aventure, après cela, je jure de ne plus vous importuner !". Le chef avait baissé la tête, et ses yeux s'étaient humidifiés. Il n'avait pas tout de suite répondu. Peut-être ne trouvait-il pas les mots, ou alors, sa voix refusait-elle de les prononcer, je ne l'aurais jamais su. Il n'avait pas cherché à croiser mon regard, comme s'il éprouvait de la honte, il m'avait annoncé la gorge serrée : "Il nous a quitté la veille même. Il a été gravement blessé, en combattant un autre clan pour protéger notre territoire. Son nom est dans la mémoire de tous, inscrit comme celui de l'un des plus grands guerriers..." il fut interrompu, par une sorte de sanglot avorté avant de recommencer : "Sa compagne et ses petits sont morts lors de la dernière saison des feuilles mortes du mal vert... Il n'avait plus rien à perdre, il s'est laissé aller à la mort... Il aurait du... Il aurait du devenir mon Lieutenant !" Il ne se retint pas, et se laissa emporter par ses sanglots. Deux de ses guerriers le guidèrent dans sa tanière et appelèrent la guérisseuse. Moi ? Je suis resté paralysé, fixant le sol, sans pouvoir bouger, ni penser. Une phrase s'imprimait dans ma tête avec une lenteur insupportable, tandis que je prenais conscience de cette réalité qui s'imposait encore à moi : "Il s'est laissé aller à la mort... Il est... Mort..." Ma bouche s'était grande ouverte, la barrière que j'avais dressé entre mon cœur et la réalité à sauté en mille morceaux éparpillés à tous jamais. J'ai failli tomber à la renverse, je suis sortit lentement du campement, en prenant lentement conscience, de tout ce que cela voulait dire. Tandis que j'explorais le monde en souriant, il avait perdu tout ce à quoi il tenait. Je n'étais pas là pour le soutenir, je n'étais pas là pour l'aider à porter ce poids sur ses épaules. Si loin, je ne savais pas quel mal le rongeait. Maintenant, tout me tombe dessus, le temps est passé si vite... combien de saisons suis-je partit ? Une dizaine ? Tellement et si peu à la fois ? Pourquoi suis-je partis ? Pourquoi ais-je accepté d'accomplir son rêve frivole et éphémère ? Si j'avais été là, j'aurais pu tout empêcher ! Je n'ai servi à rien... je n'ai jamais pu être là quand il le fallait vraiment... Je me suis appuyé contre un arbre, luttant contre les larmes. Une femelle s'était approchée de moi, il me semblait la reconnaitre. Il s'agissait de la mère de feu Apogée de l'Espoir. Elle m'adressa une expression douce et me chuchota, déchirée par le chagrin : "Ce n'est pas ta faute, tu le sais. Ne porte pas sur tes épaules les évènements dirigés par des forces qui nous dépassent tous. Depuis que tu es partit, et avant de mourir, il n'a cessé de me répété qu'il te sentait tout contre lui, qu'il entendait déborder ton cœur et ton âme de joie. Il me racontait qu'il partageait tes cauchemars chaque soir et qu'il luttait avec toi. Tu as été précieux pour lui, je t'en remercie. Cette vie est passée pour toi maintenant, trouve quelque chose afin de chasser la tristesse. Si tu poursuis son rêve, si tu penses, comme il l'a toujours dit, il vivra avec toi. Et s'il n'est plus visible, il te regarde depuis les étoiles et un jour, tu le rejoindras, tu nous rejoindras, mais pas tout de suite, sinon, tu n'auras jamais assez d'histoires pour l'éternité." Elle sourit douloureusement et s'en fut dans le plus grand silence. J'ai pris ses mots comme des paroles saintes, et j'ai amassé assez d'histoires pour en conter pendant l'éternité.
- Chaque évènement, chaque rencontre te modèle, que tu le veuilles ou non:
Mais de tous ces évènements tragiques, tu t'es remis. Tu as pris du temps, il t'a fallut méditer, te retrouver seul, mais finalement, ton coeur s'est apaisé. La douleur était toujours là, ancrée en toi, mais tu avais appris à vivre avec. Tu avais appris à regarder ces paysages familiers en acceptant l'idée que ton ami n'était plus, et que tu étais de nouveau, tout seul. Et parce que tu ne voulais pas connaitre cette souffrance insupportable une troisième fois, bien que tu ne te souvenais pas encore de la première, tu as choisis de ne plus te lier. De te fermer, de sourire poliment et de ne plus montrer ce que tu pouvais réellement ressentir. Au début, c'était douloureux, c'était dur. Tu avais l'impression de mentir constamment, de trahir tout ceux qui daignaient t'adresser la parole, que ce soit pour te réconforter ou pour apprendre à te connaitre, ou même pour t'insulter quand ils ne te supportaient pas. Mais tu as tenu bon, tu t'es endurcis, tu as créé une carapace. Tu t'appelais encore Mirage à ce moment là. D'ailleurs, pourquoi avais-tu choisis ce nom ? T'en souviens-tu ? Moi, je peux te le rappeler si tu le souhaites. C'est parce que tu étais persuadé que tout n'était qu'éphémère, que tout pouvait disparaitre à tout instant, comme une illusion. Et a en croire ton histoire, tu avais vu juste.
Mais malgré tant est fait de telle sorte, qu'il ne peut pas vivre seul. Un jour, tandis que tuoutes les règles que tu t'étais imposé, malgré toutes les précautions que tu avais pu prendre, l'être viv chassais sur les territoires libres, dans un endroit où tu n'avais pas encore posé les pieds, assez loin des terres claneuses, tu es tombé sur un pokémon que tu n'avais jamais vu. Un Darkrai qui répondait au nom de Aile Éphémère. Il ne fut pas question d'une quelconque amitié, bien au contraire. Comme si le fait que vos types soient opposés étaient un motif de "racisme" vous vous êtes détestés au plus haut point et ce, dès le début. Vos yeux sont entrés en contact, un frisson de dégoût avait envahit ton corps, elle avait eu une réaction tout à fait similaire. Vous vous êtes affrontés, sauvagement, sans aucun pitié. Il était évident qu'elle cherchait à te tuer, et tu avais le même objectif. Pourquoi ? Ça personne n'a jamais su l'expliquer, peut-être était-ce physiologique ? Ou peut-être qu'elle aussi, avait en son âme, un lourd fardeau qui pesait et elle avait besoin d'extérioriser. De ce combat, personne ne s'en est sortit indemne, tout deux épuisés et blessés, vous vous êtes retirés, non sans vous fusiller d'un regard assassin. Vous n'aviez pas eu besoin de mot pour comprendre mutuellement qu'à votre prochaine rencontre, vous vous entre-tueriez jusqu'à ce qu'il y en ait un qui succombe. Et comme si le destin voulait assister à vos affrontements, vous vous êtes revus plusieurs fois par la suite. Jamais au même endroit, mais toujours dans le même contexte. Et ça se passait toujours de la même façon. A croire que ni elle ni toi, n'arriviez à vous lasser de ces pulsion et de ce jeu puéril. Puis un jour, comme si vous aviez enfin compris que tout ceci était bien futile, vous avez cessé de vous faire violence physiquement. Car même si vous étiez butés, vous n'en demeuriez pas pour autant stupides. C'est alors que commença une autre forme de combat, un combat verbal d'une cruauté sans précédents. Vous étiez fourbes, sournois, avides de vous blesser mutuellement. Quoique tu puisses en dire, je sais que ces mots te poignardaient droit au cœur. C'est comme si elle lisait en toi, qu'elle percevait ta part d'ombre et de lumière et qu'elle retournait les faiblesses que tu avais enfouies contre toi. Personne ne t'avais aussi bien compris, aussi bien analysé. De la même manière, tu n'avais jamais été capable de faire autant de mal à une personne juste avec des mots, bien que tu sois doué avec le maniement des phrases. C'est comme si, malgré votre furie et votre rage commune, vous étiez connectés. Était-ce un signe du destin, ou une simple coïncidence ?
Une chose était sûre, plus vous passiez du temps ensembles, plus ton cœur semblait reprendre vie. Tes sentiments s'emmêlaient d'une façon étrange, et tu ne savais pas comment l'expliquer. Et puis un jour, tu t'es posé la question "Qu'est-ce que je pense d'elle ?". La réponse t'a alors paru évidente. Elle était belle, forte, courageuse, déterminée, franche, passionnée... Tu ne lui a trouvé aucun défaut, parce que tu l'aimais. D'un amour complètement fou. Mais ce sentiment s'est transformé en souffrance, car tu ne savais pas comment lui avouer, tu ne savais pas ce qu'elle ressentait... Pourtant, vu que l'on a qu'une vie, tu as pensé que tu devais te confier. Alors un jour, où le soleil brillait de mille feu, te faisant suinter de bonheur, tu as cueilli quelques fleurs, en pokémon sensible que tu étais. Et tu as essayé de la trouver. Mais tu n'eut pas droit de lui offrir ton cœur. La mort vous avait séparé. Un cresselia l'avait envoyée dans un monde où même toi, le pokémon cloné, tu ne pouvais pas te rendre. Les fleurs se sont noyées dans le sang du cadavre que tu avais découvert, et une fois encore, tu fus totalement anéantit.
Sauf que cette fois-ci, tu ne parvint pas à taire la douleur qui te consumait. Cette nouvelle perte te rappelait toutes les autres, te brûlait la gorge, écrasait ta cage thoracique... C'est comme si ton corps entier se révulsait, refusait ce nouvel obstacle. Tu avais beau être un Mewtwo, tu n'en demeurais pas le pauvre Mirage. Tu as suivis ta belle dans l'au-delà peu de temps après. Tu voulais la rejoindre, tu ne mangeais plus, ne buvais plus, n'arrivais plus à dormir. Le squelette que tu étais ne fit pas long feu face aux dresseurs humains. Ce sont eux qui t'ont véritablement tué. En même temps, tu étais censé être tellement fort... que tu aurais facilement pu les repousser, ils t'ont surestimé, ne pensaient pas que psychologiquement, tu ne faisais déjà plus partit du monde des vivants. C'était un accident, mais c'est arrivé et tu es mort, toi, Mewtwo.
Le clan des Étoiles t'a offert une nouvelle vie, en acceptant de te compter parmi ses membres. Quand tu as réalisé que Aile Éphémère avait peut-être eu la même chance, tu t'es lancé à sa recherche. Et tu l'as retrouvée, mais elle était un véritable fantôme cette fois-ci, tout comme toi. Et même si ses mots lacéraient ton cœur, tu étais tellement heureux de la retrouver que tout ceci n'avait aucune importance. Et puis, c'est tout naturellement qu'un jour, tu t'es livré à elle. Et quand tu as su qu'elle partageait tes sentiments, aussi fort que tu pensais être, tu ne l'a pas été suffisamment pour retenir le torrent qui avait roulé sur tes joues. Des larmes de bonheur, un sentiment que tu n'avais pas ressentit depuis fort longtemps.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - Gardien des Fables
- Toi qui n'as plus rien, pourquoi t'acharnes-tu encore ?:
Comme s'il y avait finalement une justice dans ce bas monde, tu as eu droit à plusieurs années de paix. Tu as vécu en tant que membre du clan des Étoiles, veillant sur les uns, guidant sur les autres. Tu pensais que tu avais enfin trouvé une place, un endroit où tu étais utile, où tu te sentais nécessaire. Tu avais le sourire facile, des mouvements lents et posés, une voix douce et des yeux attentifs et bienveillants. Le temps ne t'étais plus compté, tu n'avais plus de raison d'avoir peur, tu avais à tes côtés, la plus fabuleuse des compagnes, tu ne pouvais rêver mieux. Tu n'avais jamais autant espéré. Parce que tu savais combien le ciel était capricieux, pourtant parfois, il n'en demeurait pas moins clément.
Mais comme il fallait s'en douter, ta situation ne dura pas l'éternité. C'est parce que le bonheur s'en va et qu'il ne revient pas toujours, voir pas immédiatement, qu'il faut en profiter. Il s’appelait, Espoir, avançait qu'il était issu de Arceus -un nom qui ne signifiait rien pour toi- et qu'il était exilé. Il disait, qu'il connaissait ton histoire, qu'il était capable de te comprendre. Et ça, entendre de telles paroles venant d'un être qui n'était pas dans ta situation, ça t'avais rendu fou de rage, comme autrefois. Il a inventé ta naissance, du moins tu le pensais fermement, jusqu'à ce qu'il te propose d'aller dans le monde Distorsion -dont tu ignorais totalement l'existence. Ce que tu as pu voir là-bas, tu ne t'en es jamais remis. Toute ta vie a défilé devant toi, refusant de s'arrêter malgré ta désapprobation, tes cris désespérés. Tu as revécu les pires moments, comme les meilleurs. Mais tes gains étaient tellement insignifiants en comparaison de tes pertes, que tu n'as pas supporté ce flashback intensif. Tu t'es souvenu que tu n'avais pas toujours détesté les humains, tu en avais même aimée une. Tu t'es rappelé en avoir tué, en avoir affronté, en avoir blessé. Celui que tu étais alors : une créature n'utilisant son intelligence et sa force que pour accomplir une vengeance personnelle, afin de prouver au monde entier que tu n'étais pas qu'un clone, que les humains ne méritaient pas de côtoyer les pokémons, que tu existais... Cette créature s'est mêlée à celui que tu étais devenu, une personne respectueuse, attentive, qui faisait passer sa raison avant ses sentiments... Tu n'as pas réellement implosé, mais l'idée reste la même, tu n'en es pas sorti indemne...
Autrefois, l'on te nommait "Mirage". Mais désormais, ce n'est plus ainsi que tu veux être appelé. Car ce Mirage là est mort, il n'existe plus, tu l'as banni lui et son histoire, lui et sa tristesse étouffante, lui et ses espoirs qui n'ont jamais aboutit. Car même si une humaine voir deux, étaient capables de bontés envers ceux qui te ressemblaient, les autres n'étaient que des menteurs. Ils n'aimaient pas, ne respectaient pas... Tu n'es pas redevenu celui qui n'était qu'un monstre, pas tout à fait. Car désormais, tu sais que eles pokémons aussi, sont des êtres abjectes qui ne méritent pas que tu te penche sur leurs sorts. La vie, n'est qu'un mensonge perpétuel, un conte dont la fin n'est pas heureuse. Une fable, qui n'a que faire des mœurs et des souffrances endurées. Et parce qu'il faut bien une appellation pour te désigner tant que tu marcheras parmi les vivants, même en temps que mort tu as choisis d'être le Gardien des Fables. Celui qui détient le mensonge et en déduit la vérité. Mais ce nom ne veut pas dire que tu veilles sur les êtres vivants. Non, il s'agit plutôt de garder la chose comme un secret précieux, de façon égoïste. Tandis qu'ils hésitent entre deux chemins, tu connais le mauvais et de ce fait, identifie le bon, les poussant vers celui qui te convient le plus, les manipulant à ta guise, à tes envies... Tu ne vis plus que pour toi maintenant, tu te moques, des dommages collatéraux.
IV- Who am I ?
Prénom: L'absolue 8D Puf (surnom): Mimi' Âge: 17 ans maintenant Où as-tu trouver le forum ?: Euh, je ne m'en souviens plus, après tout ce temps XD Code caché dans le règlement: [Validés par moi-même ]]Si tu devais ajouter quelque chose au forum ?: Des membres ? De l'amûr ? Autres: Cette présentation est écrite à la suite d'un RP, provoquant une évolution du personnage. Voici l'ancienne fiche => [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Fiche codée par Umi sur Epicode.Ne pas retirez.
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